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1820
Il était une fois, le baccalauréat
Publié dans Info Soir le 20 - 07 - 2010

Niveau n Le sésame n'était pas à la portée de n'importe qui à l'époque.
Contrairement à ce que l'on croit généralement, l'examen du bac n'est pas une institution moderne, dans le sens de récent. Elle est même la plus vieille du système éducatif français.
Pour la petite histoire, c'est en 1820, au siège du Collège de France que les premiers candidats composèrent au milieu d'un aréopage de surveillants triés sur le volet par le ministre en charge du secteur.
Ils étaient au nombre de 8, selon certaines sources, d'autres affirment qu'ils étaient au moins 10.
Mais peu importe leur nombre, l'important est que ce sésame n'était pas à la portée de n'importe qui à l'époque, d'autant que les organisateurs avaient fixé la barre très haut. On devait potasser tout à la fois le latin dans le texte, le grec, l'histoire des arts, du théâtre et de la littérature de ces deux civilisations antiques. On devait être capable de lire et de traduire le vieux français soit en langue d'oc soit en langue d'oïl.
Quant aux sujets de philosophie, ils étaient autrement plus difficiles. D'ailleurs le bac au départ, pour ceux qui l'avaient, était un examen de pure philosophie, un examen littéraire ni plus ni moins. Les autres matières n'ont été introduites que bien plus tard pour tester les connaissances générales des étudiants et faire de cet examen ce qu'il est pratiquement aujourd'hui.
Pour éviter la saturation, et surtout de bourrer inutilement la tête des étudiants, il sera décidé de scinder les épreuves en deux parties :
Une première partie du bac à la fin de la première (actuelle 2e année secondaire) et une seconde partie en terminale.
On pouvait donc être bachelier avec une partie de l'épreuve et être bachelier complet avec l'épreuve entière.
Mais pour mieux asseoir les connaissances des étudiants, et surtout leur accès à l'université, le système français dressera une ultime barrière aux nouveaux lauréats.
Un concours pour chaque filière choisie.
De cette façon, les décideurs étaient sûrs d'avoir la crème de la crème dans les facultés.
Il faut tout de même reconnaître que nous n'avons jamais atteint ce niveau de sélection dans notre pays, ce qui explique pourquoi des étudiants et même de nombreux étudiants font encore des fautes d'orthographe, de style et de syntaxe.
Au point que des dictées sont souvent programmées dans le cursus de littérature française.
A titre de rappel, le concours de l'examen de 6e dans les années 50, éliminait d'office les élèves ayant fait 5 fautes d'orthographe.
Alors, à bon entendeur…


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