De notre bureau : Conflit n Le premier festival local du tapis d'Ath Hicham (commune d'Aït Yahia) s'est ouvert mardi dernier dans la contestation. Les membres du comité de Sauvegarde de l'association Tiliwa a, en effet, tenu à manifester son mécontentement quant au déclassement de la fête nationale du Tapis en festival local du Tapis d'Ath Hicham par un rassemblement et en brandissant des banderoles pour dire non à la ghettoïsation de la fête. Il est à noter que dans une démarche de création de festivals dans chaque wilaya du pays, le ministère de la Culture a déjà déclassé la fête nationale de la poterie en festival local de la poterie de Maâtkas. Mais pour cette localité la démarche n'a pas suscité d'opposition. Pour Ath Hicham, l'association Tiliwa qui a, à son actif, 9 éditions de la fête du tapis (la première remonte à 1989), les choses ne se sont pas passées sans couac et ont même coûté son existence au comité de village d'Ath Hicham. Celui-ci a tout simplement déposé une démission collective de ses membres pour «ne plus continuer à garder un silence complice et coupable face à une situation de dérapage d'une extrême gravité risquant de déboucher sur une tragédie, ( … ), suite à une question de renouvellement de l'association Tiliwa et de sa fête du tapis promue en festival ; problèmes autour desquels deux parties composées d'anciens et de nouveaux adhérents s'opposent». Le comité de village décline par ailleurs, toute responsabilité concernant les conséquences que peut engendrer une telle situation en démissionnant tout en précisant : «Nous étions favorables à la tenue du festival avant le développement de la situation.» Mardi à l'occasion de l'ouverture de la première édition du festival local du tapis d'Ath Hicham, c'est l'APC d'aït yahia qui s'est exprimée sur le sujet dans une déclaration, rendue publique, et par laquelle elle rejoint le camp des opposants au déclassement de la fête. Dans le document signé par le président de l'APC et dont nous avons reçu une copie, il est écrit que «les membres de l'APC, après un large débat, déclarent à l'unanimité ne pas être concernés par cette manifestation». Ils énumèrent ensuite les raisons qui les ont poussés à prendre cette position dont la mise à l'écart de la commune dans l'organisation et la préparation du festival et l'absence totale de consensus autour de ce festival des principaux acteurs, à savoir le comité de village, l'association culturelle et les citoyens d'Ath Hicham. Les rédacteurs du document dégagent toute responsabilité quant aux conséquences que peut engendrer la tenue du festival. Dans cette situation de conflit, les tapissières d'Ath Hicham ont, quant elles, d'autres soucis. Des soucis d'ordre social : leur marchandise ne trouvant pas d'acheteurs, de relèves, de cherté de la matière première, notamment la laine et l'introduction du synthétique (laine synthétique) pour la confection du tapis. Alors qu'il s'agisse de fête nationale ou de festival local, les concernés (autorités compétentes locales et centrales et société civile) ne doivent-ils pas conjuguer leurs efforts pour prendre en charge les doléances des tapissières et sauver le traditionnel tapis d'Ath Hicham de la disparition. Forêt de Yakourene Création d'un parc de loisirs et de détente l La forêt de Yakourene qui accueille, chaque été, des visiteurs des quatre coins de Tizi Ouzou et des autres wilayas du pays, en quête de fraîcheur et de détente à l'ombre de ses chênes, sera mise en valeur par la création d'un parc de loisirs et de détente pour une meilleure exploitation du site. Le projet sera réalisé à la lisière de la forêt au lieu dit Taddart afin de préserver le massif forestier. Le parc occupera une superficie d'environ 13 ha, destinée initialement à un projet de lotissement mais étant situé sur une zone de glissement, classée rouge. Cette option a été abandonnée au profit d'un parc de loisirs. Ce dernier doit répondre aux trois dimensions : culturelle, sportive et sociale. Il est donc prévu la construction d'infrastructures prenant en charge ces trois aspects. Il s'agit, entre autres, d'un motel de 50 lits, de 2 piscines (l'une intérieure, l'autre extérieure), d'un hammam, d'une salle fitness, d'un sauna, d'un centre commercial, d'une piste de patinage sans glace, un parc d'attractions pour enfants, un zoo botanique, un aqua parc, une cascade, des terrains de sport (piste de jogging, court de tennis...), un théâtre en plein air... C'est dire que le projet promet d'être grandiose et fera de la commune de Azazga un pôle régional en matière de loisirs dans une wilaya où ce volet est complètement abandonné. Selon le bureau d'études auquel a été confié ce projet qui rayonnera sur toute la région et attirera des vacanciers de Tizi Ouzou mais aussi d'autres wilayas du pays, le coût de réalisation est estimé à 950 millions de dinars. Il permettra la création de 200 à 250 emplois. Quant aux visiteurs, on en prévoit entre 6 000 et 12 000 par an. Azazga Réception prochaine du stade et du centre culturel La localité d'Azazga, chef- lieu de daïra et troisième grand centre urbain de la wilaya de Tizi Ouzou, après Tizi Ouzou et Draâ Ben Khedda, renouera prochainement avec l'ambiance sportive et culturelle. Les amoureux du foot pourront enfin supporter leur équipe à domicile. Le stade de Tirsatine, un projet vieux d'une vingtaine d'années, sera ouvert aux trois clubs de la commune. Ce sera également le cas pour ceux de la région à partir de septembre prochain, ont affirmé l'entreprise de réalisation et le président de l'APC lors d'un déplacement du président de l'APW dans la région. Les gradins sont en cours d'achèvement et le gazon synthétique cinquième génération est déjà sur place. Les autres annexes du complexe sportif, puisque le stade de foot ne constitue que l'une des infrastructures prévues sur le site de Tirsatine, dont une piste d'athlétisme, une piscine... sont en cours de réalisation. S'agissant du centre culturel en voie de finition, sa réception dépend de l'équipement de la grande salle de 500 places. L'infrastructure a été achevée après un énorme retard et quatre réévaluations. Selon l'entreprise de réalisation, la mise en fonction du centre dépend de la réévaluation du projet pour l'équipement du centre pour un montant de 72 millions de dinars. Il faut dire que la localité d'azazga, qui enregistre un grand déficit en matière d'infrastructures sportives et culturelles, attend, avec impatience, la réception de ces deux projets. Les trois clubs de la commune pourront enfin faire leurs entraînements à domicile et recevoir leurs adversaires chez eux au lieu de chercher à chaque fois une localité hôte pour disputer leurs matchs. En outre, l'activité culturelle permettra d'offrir à la population de quoi occuper sainement son temps libre. Accidents de la circulation 20 blessés en trois jours Les accidents de la circulation ont fait 20 blessés en trois jours (dimanche, lundi et mardi derniers) dans la wilaya de Tizi Ouzou. Selon la cellule de communication de la Protection civile, pour la journée de dimanche, une collision entre une Peugeot 407 et un camion Mercedes, sur la RN12 à hauteur de l'Eniem, a fait trois blessés. Le même jour à Draâ Ben Khedda deux personnes ont été blessées dans une autre collision entre deux véhicules légers. Le lendemain lundi, une collision entre trois véhicules à Tazmalt El-Kef a fait un blessé. Le même jour, à Fréha, une personne a été blessée dans un accident qui s'est produit sur la route menant à Azeffoune en face de l'usine Génie Glace entre un fourgon commercial et une Clio. Et à Tadmaït, le dérapage d'une Peugeot 205 à la sortie de cette localité a fait 5 blessés. Enfin, mardi matin vers 6h 50, une collision entre deux véhicules (une Citroën et une Clio) s'est produite à la sortie de la ville de Tigzirt au lieu dit le carrefour de Tigzirt. Huit personnes ont été blessées.