Réagissant aux «propos racistes» d'une «minorité de Français» sur les joueurs de l'équipe de France, Anelka estime : «Quand ça se passe mal, on redevient des immigrés noirs (même quand on ne l'est pas !) ou arabes, racaille, caïd banlieusard et musulman». L'attaquant français de Chelsea révèle des détails concernant son exclusion des «Bleus» lors du Mondial-2010, dans un entretien publié, ce jeudi, au quotidien France-Soir. Il attribue la responsabilité du fiasco des Bleus à Raymond Domenech et au journal L'Equipe qui avait rapporté des insultes contre l'entraîneur. «Quand le coach, dans les vestiaires contre le Mexique, me dit de rester devant, c'est monté direct au cerveau. Je me suis dit qu'il le faisait exprès, qu'il cherchait un mec pour prendre les coups à sa place.» «Je marmonne dans mon coin des choses qui resteront dans le secret des vestiaires. Et qui auraient dû y rester. Mais en aucun cas ce ne sont les mots que j'aie pu lire dans L'Equipe», affirme-t-il. Selon Anelka, converti à l'Islam sous le nom de Bilal, le titre de L'Equipe «est non seulement diffamant mais également assassin. En faisant ça, le journal a détruit les chances de la France et plus accessoirement a cherché à me nuire. Ce titre a créé une guerre entre le coach et les joueurs, puis entre les joueurs et la Fédération. Cet acte est scandaleux», déclare Nicolas Anelka à France-Soir.