Safari n L'ESS affrontera, demain, dimanche, à 14h30, la formation zimbabwéenne du FC Dynamos à Harare pour le compte de la troisième journée de la Ligue des champions, groupe A. Les poulains de Nordine Zekri, troisièmes au classement du groupe avec un seul point au compteur devront impérativement éviter la défaite face à l'équipe de Dynamos s'ils veulent garder encore leur chance pour une éventuelle qualification en demi-finale de cette prestigieuse compétition continentale. Après un début catastrophique avec une défaite concédée à domicile face aux Tunisiens de l'ES Tunis lors de la première journée, l'Aigle noir a réussi à se rebiffer en revenant avec un précieux nul de son déplacement à la République démocratique du Congo face au tenant du titre le TP Mazembe. Un nul qui permet au Sétifiens d'entrevoir une lueur d'espoir dans la course vers la qualification au dernier carré, mais cela passe par un bon résultat à Harare, demain dimanche, face au Dynamos. Un match qui s'annonce difficile pour les coéquipiers de Hadj Aïssa non pas à cause de la qualité de l'adversaire, mais surtout au vu des conditions dans lesquelles va se dérouler ce match. En effet, outre le fait que la rencontre débutera à 14h 30 en plein mois de carême, l'ESS sera également privée par l'absence de pas moins de cinq joueurs et non des moindres pour différentes raisons. Il s'agit de Delhoum et Hemani suspendus, Chaouchi et Laifaoui faute de passeport et Yekhlef blessé. Des absences de taille pour le staff technique sétifien qui sera contraint de chambouler son effectif dans un match où l'engagement physique sera l'arme sur laquelle comptera l'équipe adverse qui va jouer son va-tout car une éventuelle défaite, la troisième de suite, lui sera fatale. L'ESS qui se trouve à Harare depuis jeudi après un long voyage, qui l'a mené d'Alger via Paris et Johannesburg, a eu droit à trois séances d'entraînement sur place dont la dernière devrait se dérouler cet après-midi à 14h30 sur le terrain principal. Un terrain qui devra arranger les affaires des Sétifiens puisqu'il est doté d'une pelouse en tartan semblable à celle du 8-Mai-45. Un détail qui devra jouer en faveur de Djabou et ses camarades décidés de refaire le coup réussi face au TP Mazembe ou l'ESS avait raté d'un cheveu de repartir à Sétif avec les trois points de la victoire n'était cet arbitre qui a tout fait pour que les Congolais réussissent à arracher l'égalisation alors que le match était quasiment plié par les Noir et Blanc. Les Sétifiens savent ce qu'il leur reste à faire sur le terrain du National sport stadium de Harare. «Le challenge est aussi intéressant que motivant. Nous jouerons pour gagner et nous avons les moyens pour ça», affirme le meneur de jeu sétifien Lazhar Hadj Aïssa. Ce dernier affiche une belle assurance en soutenant que le résultat obtenu en déplacement face au tenant du titre, le TP Mazembe, lors de la journée précédente (2-2), a replacé son équipe qui tient à engranger 6 points à l'occasion de la double confrontation avec le Dynamos (les Zimbabwéens rencontreront l'Entente à Sétif lors de la 4e journée). Le n° 10 sétifien table pour cela sur la qualité et la richesse de l'effectif, ainsi que sur la solidarité du groupe qu'il trouve extrêmement motivé et décidé plus que jamais à atteindre le carré final. La rencontre Dynamos FC-ES Sétif sera arbitrée par Eddy Maillet (Seychelles) assisté par ses compatriotes Damoo Jason et Petrousse HD. Zekri : «Il y a de la place pour un résultat positif» l Le coach, Noureddine Zekri, affirme que «La clef d'une qualification en demi-finale passe par un succès à Harare. Tous les joueurs sont conscients et les supporters peuvent être sûrs que chaque élément donnera le meilleur de lui-même pour permettre à l'équipe d'arracher une victoire». La seule crainte pour l'entraîneur est relative aux effets du jeûne, sachant que les joueurs doivent disputer, à cette occasion, leur premier match durant le ramadan et, qui plus est, à 15h 30 (heure locale). Mais Zekri affirme que son équipe est prête à relever le défi. «La foi peut déplacer des montagnes et nous avons foi en nos possibilités, quelles que puissent être les conditions du match». Un aplomb qui démontre que l'Entente n'a peut-être pas encore dit son dernier mot dans cette compétition.