l Annaba, la Coquette, renouvelle, à partir d'aujourd'hui, son rendez-vous annuel avec le Festival national de la musique citadine, au grand bonheur des amateurs des mouachahate, de l'andalou, du malouf, du chant soufi, du chaâbi et de la chansonnette. Les planches du Théâtre régional Azzedine-Medjoubi abritent à partir de ce mardi et jusqu'au 2 septembre prochain la 5e édition de cette manifestation culturelle dédiée aux arts authentiques qui sera inaugurée par l'artiste marocain de chant soufi Abdelmoumen Abderrahim et l'artiste Radia Adda d'Alger, accompagnés du ballet de danse classique de Annaba. En ces veillées de ramadan, une panoplie de 20 artistes et un bon nombre de troupes versées dans la musique andalouse gratifieront le public d'un riche répertoire puisé essentiellement dans les trésors d'une musique ancestrale jalousement gardée par les élèves de feu Lâarbi Bensari, Cheikh Darsouni, Cheikh El-Ghafour et bien d'autres encore. Rehaussée par la dimension maghrébine que lui confère la présence des artistes marocains en la présence de la troupe des mouachahate de Abdelmoumen Abderrahim et la voix d'or de la Tunisienne Sonia M'barek, la manifestation promet des soirées pour tous les goûts, notamment avec la présence des «faiseurs de fêtes» de la scène artistique algérienne. Les artistes de chaâbi, d'andalou et de malouf : Abdelkader Cherchem, Ahmed Aouabdia, Nacer Mokdad, Naïma Ababssa, Mourad Djaâfri, Bheidja Rahal et les troupes de variétés musicales de Hassane Zaïdi, l'orchestre régional de musique andalouse et l'Association des amis de l'artiste Hassane Annabi feront vibrer à leur tour l'antique Hippone.