l Face aux agressions dont sont victimes les travailleurs de la commune de Tizi Ouzou notamment au niveau du service d'état civil, trois sections syndicales de l'APC à savoir le parc, la voirie et APC-siège (toutes affiliées à L'Ugta) ont décidé d'interpeller les autorités locales à leur tête le wali pour engager des mesures à même d'améliorer leurs conditions de travail. Dans une déclaration commune rendue publique, lundi, les représentants des travailleurs demandent l'installation d'un poste de police au niveau du siège de l'APC pour améliorer la sécurité. Il s'agit là d'une revendication vieille de quelques années qui attend d'être satisfaite et qui a été réitérée pour la énième fois suite à la dispute qui a eu lieu mardi passé (17 août) entre un groupe de jeunes et les agents de sécurité de la commune. Le lendemain les travailleurs avaient observé un arrêt de travail en signe de solidarité avec leurs collègues et pour demander l'amélioration des conditions de travail. Outre cette revendication, les trois sections syndicales demandent la régularisation des travailleurs de la régie, la prise en charge de la charte d'habillement et des problèmes de la voirie et du parc matériel. Dans la même déclaration, les syndicalistes de l'Ugta dénoncent «l'atteinte à l'intégrité physique et morale» dont ont été victimes les travailleurs en raison d'une «non-gestion caractérisée qui prévaut au sein de leur institution, faite d'intrigues de manœuvres politiciennes et de tiraillements entre ceux-là mêmes censés les protéger». Pour les trois sections syndicales, «ces agressions ne sont que la conséquence de la non-prise en charge des revendications légitimes portées à leur (responsables de l'APC, ndlr) connaissance, ainsi qu'à celle de la daïra et de la wilaya depuis des années». Elles se désolent de la sourde oreille des autorités locales face à la sonnette d'alarme tirée par les travailleurs.