l La belle affaire pour Woody Allen : non seulement le cinéaste new-yorkais, en sollicitant Carla Bruni pour figurer dans son prochain long métrage, Minuit à Paris, s'est assuré un buzz intarissable, mais il a en plus évité l'écueil d'un tournage qui eut pu être aussi malmené et décrié que celui de Vicky Cristina Barcelona dans la capitale catalane - la première dame de France lui offrant, par sa seule qualité, une mise à disposition dans des conditions idéales de la ville de Paris. Là où le marché conclu se révèle être un really good deal, c'est lorsqu'on apprend le montant du cachet perçu par Carla Bruni pour sa participation : 150 euros par jour de tournage ! C'est à peu près le cachet moyen d'un figurant moyen, et c'est des dizaines de fois moins qu'un petit rôle dans un spot publicitaire ! Estomaqué, l'hebdomadaire Bakchich, qui révèle ce détail croustillant dans son édition parue samedi, en fait même sa une, téléscopant les émoluments dérisoires de Carlita et la situation économique globale, titrant «Bas salaires : Woody Allen exploite Carla». Et, à l'intérieur, on relève l'inter ironiquement offusqué : «La précarité frappe même le sommet de l'Etat !» Bakchich révèle que, selon les termes du contrat signé et visé par un grand cabinet parisien d'avocats, Carla Bruni-Sarkozy n'a, par ailleurs, aucune garantie de figurer dans la version finale du film, après montage !