En visite d'inspection et de travail dans la wilaya de Tizi Ouzou, le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Moussa Benhamadi, a annoncé, hier, de nouvelles mesures pour la sécurisation des bureaux de poste. En réponse à une question que nous lui avons posée sur les mesures que compte engager son département pour faire face au problème des hold-up qu'a connus la région, il dira : «En premier lieu, nous faisons confiance aux différents corps de sécurité qui veillent à la sécurité des personnes et des biens. Ensuite, nous avons décidé de réduire les liquidités. Les sommes disponibles au niveau des bureaux de poste à risques ne sont pas importantes. En outre, nous allons introduire de nouvelles mesures techniques afin d'éradiquer ce problème.» Durant sa visite dans les agences postales de Tizi Ouzou et de Azazga, le ministre a été interpellé par des citoyens pour la réouverture des bureaux qui ont été fermés pour raisons sécuritaires. Suite à cela, le premier responsable du secteur a donné instruction pour la réouverture des 16 agences concernées. Au niveau des antennes commerciales des trois opérateurs de la téléphonie mobile, Djeezy, Mobilis et Nedjma, il a insisté sur la qualité d'accueil et sur l'identification des puces. A propos de Djeezy, il précisera qu'il est «anormal que les recouvrements soient faits à Tizi Ouzou, alors que pour les réclamations, les abonnés sont orientés vers la wilaya de Boumerdès». S'il est satisfait de son secteur dans la wilaya, il relèvera toutefois des lacunes à combler. Il s'agit notamment du maillage de toute la wilaya en fibre optique, qui doit être achevé dans les meilleurs délais, afin de permettre à toute la population d'avoir accès à Internet, ainsi que de la permanisation des contractuels. À ce propos, il dira : «Un employé qui a travaillé pendant deux ans aura acquis une expérience qu'il faudra capitaliser avec une permanisation et non son remplacement par une nouvelle recrue.» Il relèvera également un déficit en moyens humains : «Il y avait des guichets vides.» Il ajoutera qu'il faudra procéder à des recrutements via les dispositifs de l'Agence nationale de l'emploi.