Résumé de la 4e partie n Fatiha est charmée par le directeur qui l'a reçue dans son bureau. C'est un homme très beau, élégant et surtout affable. Elle a fini sa journée et rentre à la maison. Elle est fatiguée mais très heureuse : tout s'est bien passé, comme elle l'espérait. Doudja, sa mère, l'accueille avec un visage renfrogné. — Tu ne m'as pas téléphoné ! — Je ne pouvais pas le faire. — je t'ai pourtant dit de m'appeler. — ce n'était pas possible. Il fallait passer par le standard et je n'ai pas osé. Et puis, je n'étais pas seule ! Il y a une autre secrétaire ! Doudja se renfrogne de nouveau. — Il y a une autre secrétaire ? — Oui, nous sommes deux à travailler pour le directeur ! — Mais alors, c'est une entreprise importante pour que ce directeur se paye deux secrétaires. — Tu l'as dit, c'est une grande entreprise ! Et elle lui décrit l'entreprise : le gigantesque immeuble, la cour aux allées bien taillées, les couloirs à la propreté impeccable, le beau bureau du directeur. — un bureau immense ! — Et le directeur ? demande Doudja. — Un homme très courtois. — Jeune ? — Oui, apparemment la quarantaine. — Marié, je suppose ? — Oui, peut-être, en fait je ne sais pas. — Tu dois le savoir, ma fille. — et pourquoi donc ? — Imagine que… Fatiha comprend ce à quoi sa mère fait allusion et elle secoue la tête. — Maman tu ne vas pas croire que ce directeur... — Pourquoi pas ? dit Doudja, tu es jeune et jolie. — tu exagères. — Beaucoup de directeurs s'éprennent de leurs secrétaires, alors pourquoi pas le tien ? Je te le répète : tu es jolie ! — et tu vois mon directeur s'amouracher de moi ? — pourquoi pas ? Fatiha veut répondre. Sa mère l'interrompt : — il t'a regardée ? — bien sûr ! Il ne pouvait pas faire autrement. — alors, tu lui plais ! La jeune femme éclate de rire. Décidément, sa mère ne changera pas ! A chaque fois qu'elle entre en contact avec un homme, elle pense tout de suite à une possibilité de mariage. Même dans un magasin quand un vendeur lui propose une robe ou une paire de chaussures ! «Cet homme t'a regardée d'une drôle de façon. J'ai lu dans ses yeux…» — Je te répète que tu es jolie ! (à suivre...)