Rendez-vous n C'est au cours de cette semaine que devra se réunir le ministre de la Santé avec le Syndicat des praticiens spécialisés de la santé publique. Le Syndicat des praticiens spécialistes de la santé publique (Snpssp) espère que cette réunion, contrairement aux précédentes, aboutira à des résultats concrets. Les négociations qui ont duré plusieurs mois entre eux et la tutelle n'ont pas donné, jusqu'à l'heure, satisfaction à la totalité des revendications socioprofessionnelles des praticiens et praticiens spécialistes de la santé publique. Dr Yousfi, président du Snpssp affirme dans ce sens que «rien n'est réglé pour l'instant». «Nous sommes toujours en stand-by.» Notons que la dernière réunion qu'a eu ce syndicat avec la tutelle remonte au 14 juillet dernier. Deux mois après, le président dudit syndicat dit être optimiste et attendre beaucoup de ce rendez-vous. Le représentant des praticiens spécialistes n'a pas manqué d'affirmer que Djamel Ould Abbès a préalablement donné son accord de principe quant à la satisfaction des principales doléances des praticiens spécialistes, en particulier celles du régime indemnitaire et du statut particulier. Il est à rappeler que le ministre a promis de se faire le porte-parole des praticiens auprès du président de la République lors de l'audience d'évaluation destinée au secteur de la santé durant le mois de ramadan. Le rapport final qui sera exposé par le ministre à cette occasion décidera grandement de l'orientation du mouvement syndical à l'avenir. D'ailleurs, l'intersyndicale de la santé publique, à savoir les praticiens et praticiens spécialistes vont convoquer dès le début du mois d'octobre leurs bases respectives pour un conseil national. «Une fois que nous saurons l'aboutissement de la réunion qu'a eu le ministre avec le président de la République durant le ramadan, nous consulterons notre base pour décider de notre prochaine action», a affirmé Dr Lyès Merabet, président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp). Cela dit, le retour à l'activité normale dans les centres de santé publique demeure tributaire de la suite que Ould Abbès donnera aux doléances des praticiens. Ces derniers attendent beaucoup surtout que le ministre a fait preuve de bonne volonté, affirment-ils. Les prochains jours signeront-ils la fin de la crise dans le secteur de la santé publique ?