«Le théâtre algérien se porte bien», a affirmé hier, mardi, à Koléa, la veuve du dramaturge Abdelkader Alloula (Raja Alloula) à la clôture de la 15e édition de Masrah El-Fordja. «A voir ces jeunes qui ont beaucoup de talent, l'on peut affirmer que la relève est assurée», a indiqué la veuve du dramaturge toute émue par l'hommage rendu à son époux par le mouvement théâtral de Koléa (MTK) tout en relevant «les énormes potentialités artistiques existant dans le pays et qui ne demandent qu'à être soutenues et encouragées». «Avec un soutien matériel et financier qui fait encore défaut, les jeunes peuvent mener le bateau à bon port», a ajouté Mme Alloula, d'autant, a-t-elle soutenu en citant l'exemple du MTK, que ces derniers avec des «moyens dérisoires» ont réussi à tenir bon, en organisant cette année leur 15e édition après un début laborieux». Pour elle, la réussite du MTK est aussi perceptible dans la présence très nombreuse du public. La soirée de clôture de cette 15e édition de Masrah El-Fordja a été forte en émotion avec la présentation sur data show d'un extrait de la pièce de feu Abdelkader Alloula, Homk Salim. La pièce traite de tous les sujets liés à la vie des jeunes, les rêves et illusions de devenir riche du jour au lendemain pour mener la belle vie ici et ailleurs, le tout sur fond d'humour décapant. Ecrite et mise en scène par le talentueux Youcef Taouint, la pièce est agrémentée de morceaux musicaux et de pas de danse choisis.