Résumé de la 12e partie n Comme Bahia, la première secrétaire, ne peut s'absenter, c'est Fatiha qui est désignée pour accompagner son patron pour une mission à l'étranger. Ils sont quatre à partir : le directeur, deux de ses proches collaborateurs et Fatiha. Dans l'avion, elle a pris place avec le directeur, et au moment du décollage elle ne peut s'empêcher de fermer les yeux. — Vous avez peur ? dit le directeur. — Oui, a-t-elle avoué. Il a souri, amusé par sa franchise. — Vous verrez, ce sera agréable ! Le voyage a été en effet agréable. Avec le repas et les boissons servis par les hôtesses de l'air, le temps a vite passé. Une voiture attend le petit groupe qui est conduit à l'hôtel : un hôtel luxueux qui impressionne fortement Fatiha. Elle discute avec son patron du programme de travail quand le téléphone portable de ce dernier retentit. — Allô, dit Sofiane. La voix du correspondant est si stridente que Fatiha entend tout ce qu'il dit. Elle comprend vite que c'est la voix de la femme de son directeur. — voyons Hanane, l'avion a eu du retard, nous venons à peine d'arriver à l'hôtel… Fatiha entend distinctement la femme demander quelles sont les personnes qui l'accompagnent. — je te l'ai déjà dit, mes proches collaborateurs… Oui, mes chefs de service. Un autre flot de paroles. — Excuse-moi, mes partenaires étrangers viennent d'arriver, je te rappellerai. Et il raccroche. Il regarde Fatiha, confus. — C'était ma femme... Elle baisse les yeux, très gênée. Heureusement que ses collaborateurs arrivent et qu'il n'a pas besoin de donner d'explications. Dès l'après-midi, Sofiane prend contact avec ses partenaires étrangers et une séance de travail est organisée, séance à laquelle participe Fatiha qui en dresse le procès-verbal. A la fin, le directeur libère ses collaborateurs. — quartier libre, leur dit-il, on se retrouve ce soir au dîner ! Les deux collaborateurs ne se le font pas répéter deux fois ; Fatiha, elle, est plus hésitante. — C'est vrai ? dit le directeur. C'est la première fois que vous voyagez à l'étranger ? Alors il ne faudrait pas que vous vous égariez ! — je vais rester à l'hôtel, dit-elle. — Pas du tout, dit-il, nous allons faire un tour ensemble ! Elle le regarde, surprise. — A moins, dit-il, que vous soyez fatiguée et que vous préfériez vous délasser dans votre chambre ! — je ne suis pas fatiguée, dit-elle timidement. — Alors, nous allons faire un tour ensemble ! Il ajoute : — je vais d'abord envoyer quelques fax… Profitez-en pour vous changer. On se retrouvera dans le hall, disons dans une demi-heure. (à suivre...)