Résumé de la 8e partie n Fatiha apprend que la femme du directeur fait la pluie et le beau temps dans l'entreprise qui appartient à son père. Elle tape un courrier quand le téléphone sonne. Habituellement, c'est Bahia, l'autre secrétaire, qui répond, mais à ce moment-là elle était dans le bureau du directeur. — Oui ! dit-elle. – Bahia ? — Non, c'est Fatiha ! — Fatiha ? Qui es-tu, toi ? Fatiha est étonnée par le ton agressif mais elle se dit que c'est peut-être un client et qu'il ne faut pas le brusquer. — Je suis la nouvelle secrétaire. — La nouvelle secrétaire ? Depuis quand travailles-tu pour mon mari ? Fatiha sent le sol se dérober sous ses pieds. C'est la femme du directeur ! Cette chipie dont Bahia lui a tant parlé. — Madame, bredouille-t-elle, je suis là depuis un mois. — Et Sofiane ne m'a rien dit ? Passe-le moi tout de suite ! — Tout de suite, madame… Elle appuie sur un bouton. — Oui ? demande le directeur. — Monsieur, dit Fatiha d'une voix tremblante, votre épouse. Elle entend un déclic : le directeur a pris l'appareil. Elle est si surprise qu'elle n'a pas posé le sien. Et elle entend l'échange entre le directeur et sa femme. — Tu ne m'as pas dit que tu avais recruté une nouvelle secrétaire ! crie presque la femme. Le directeur tente de garder son calme. — Il fallait bien remplacer celle qui est partie. Non ? — Tu aurais dû me le dire… Tu sais bien que papa veut que je sois toujours consultée pour ce qui est de la gestion de l'entreprise ! Je n'ai fait que recruter une secrétaire ! — Tu aurais dû m'en informer ! — Eh bien, maintenant tu le sais ! (Il est presque en colère). Dis-moi pourquoi tu appelles ? La voix de la femme se radoucit. — C'est pour la réception que nous devons donner pour mon anniversaire. Fatiha raccroche. Elle est encore très émue et son cœur bat comme si elle avait été poursuivie par une bête. Bahia revient peu après. — Alors, tu as fait connaissance avec madame Hanane ? — C'est son nom ? demande la jeune femme. — Oui, Hanane, «affection, douceur». Elle ne reflète pas du tout son prénom, n'est-ce pas ? — Non, dit Fatiha. — Il faut s'attendre à la voir débarquer ici un jour. Je suis sûre qu'elle brûle de voir la nouvelle secrétaire que son mari a recrutée. Si elle est belle, aguichante. Bref, si elle peut ou non lui souffler son mari ! Fatiha rougit. — Cette femme est… une chipie ! (à suivre...)