De notre bureau : Galère n Pour les habitants de la localité de Chekalil, dans la commune d'Oum Drou, à une dizaine de kilomètres à l'est du chef-lieu de la wilaya, toutes les difficultés rencontrées quotidiennement depuis plusieurs années, ainsi que le manque flagrant en matière d'aménagement rural, n'ont pas encore trouvé de solutions. «Nous croyions tous que notre rêve allait enfin se réaliser et les problèmes auxquels nous sommes toujours confrontés, malheureusement, allaient être définitivement réglés au lendemain de la visite effectuée dans notre douar par le premier responsable de la wilaya, accompagné de l'ensemble des autorités locales. Hélas ! Ce n'est toujours pas le cas, car rien n'a été fait afin d'améliorer nos mauvaises conditions de vie. Même les instructions qui ont été pourtant formellement données par le wali aux responsables de secteurs et d'entreprises concernés, dans le but de prendre en charge la réalisation de certains travaux d'aménagement dont notre localité a toujours besoin, n'ont pas été prises en considération, ni concrétisées sur le terrain. Notre douar sombre de plus en plus dans la misère et dans l'oubli. Nous manquons de trottoirs. Le problème de l'éclairage public se pose toujours dans certains quartiers, et ce, malgré l'installation de quelques pylônes surtout entre la cité Boualili et le douar Chekalil. Les conduites sanitaires n'ont jamais existé et les habitants de cette localité jettent leurs eaux usées et leurs déchets aussi dans des fosses septiques qu'ils ont, eux-mêmes, réalisées et avec les moyens du bord. Cela rend, bien évidemment, désagréable et insupportable toute l'atmosphère à cause des mauvaises odeurs qui se dégagent. Les différentes maladies qui ciblent de nombreux villageois ici, sont, dans la plupart des cas, provoquées par les décharges sauvages qui sont entassées dans différents endroits du douar. Nous avons déjà demandé aux instances administratives compétentes la réalisation ou l'aménagement d'un lieu d'enfouissement des ordures loin de nos habitations comme c'est le cas dans d'autres localités à travers plusieurs communes de la wilaya. Seulement, aucune suite ne nous a été donnée à ce jour. Lors de la visite du wali, des citoyens ont réclamé un quota de logements dans le cadre de l'habitat rural, des infrastructures sportives et de jeunesse, la réalisation d'une clôture au niveau du cimetière local et plusieurs autres projets en matière d'aménagement rural.» Ces derniers tiennent également à remercier un particulier qui vient de prendre personnellement et entièrement en charge l'aménagement de la mosquée locale notamment en ce qui concerne les travaux de peinture, de carrelage et de clôture. Selon les mêmes villageois, celui-ci leur a également promis de réaliser une aire de jeux en faveur des jeunes du douar. Poste : l'argent manque Les bureaux d'Algérie Poste à Chlef connaissent, depuis plusieurs semaines, un mouvement inhabituel provoqué par des centaines de personnes qui envahissent quotidiennement les locaux dans le but de retirer leur argent. Seulement, une fois arrivés aux guichets après une longue file d'attente, les propriétaires de compte CCP découvrent, à leur grande surprise, que les bureaux de poste en question ne disposent plus de liquidités. «A chaque fois, on nous répond qu'il n'y a pas de liquidités et qu'il faut patienter encore plusieurs jours. Tout ce beau monde que vous voyez, tous ces gens viennent de partout et forment quotidiennement des chaînes interminables pour être payés. Ceux qui ont le temps et qui disposent de moyens peuvent faire le déplacement jusqu'aux bureaux de poste se trouvant à Alger, à Oran, à Aïn Defla ou à Relizane pour être payés.» Zeboudja : des tracteurs et des camions pour le transport scolaire Pour les parents d'élèves scolarisés au niveau des différentes localités rurales de la commune de Zeboudja, se trouvant à une quarantaine de kilomètres au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Chlef, les nombreuses difficultés rencontrées des années durant auparavant, en matière de transport scolaire notamment, persistent. La grogne est à son comble chez tous les villageois concernés par ce grand problème. Comme chaque année, les malheureux parents se trouvent, encore une fois, dans l'obligation d'accompagner quotidiennement leurs enfants vers leurs établissements scolaires respectifs qui sont situés loin de leur domicile familial. «Combien de fois nos enfants ont été agressés et même délestés de leurs fournitures scolaires par des inconnus alors qu'ils se trouvaient, seuls et à pied, sur le chemin de l'école. Ils sont constamment exposés à un danger permanent en raison de l'inexistence de transport scolaire que l'Etat devait leur assurer à l'instar des autres localités rurales de la wilaya. Parfois, ce sont des camions, des tracteurs ou même des charrettes qui assurent ce transport contre payement, mais surtout dans des conditions extrêmement dangereuses, compte tenu de l'état des routes et des véhicules, qui ne disposent d'aucune commodité sécuritaire. Nos enfants, livrés à eux-mêmes, subissent de grandes perturbations dans leurs études.» Le néflier, le manguier, le pommier… C'est dans le cadre du fonds national de développement de l'investissement agricole (Fndia) que la direction des services agricoles de Chlef vient d'accorder, au profit de plusieurs arboriculteurs, répartis à travers l'ensemble du territoire de la wilaya, une importante aide financière. L'aide en question est attribuée par l'Etat afin de soutenir à hauteur de 60% l'ensemble des arboriculteurs qui souhaitent se lancer et s'investir sérieusement dans la culture fruitière. «Lancée exactement depuis deux ans à travers l'ensemble des communes de la wilaya, cette opération a donné des résultats largement satisfaisants notamment en matière de culture d'arbres fruitiers. Les aides financières en question sont distribuées aux arboriculteurs, selon la nature de chaque fruit cultivé à l'hectare. A titre d'exemple, 1 700 da par hectare sont accordés pour le néflier, 9 000 da pour l'abricotier, le prunier ou encore le pêcher, 1 500 da pour le pistachier ou le manguier, 7 000 da pour le châtaignier ou le figuier, 2 500 da pour l'oranger, le pamplemoussier et le mandarinier et enfin 20 000 da pour l'olivier.