Résumé de la 18e partie n Alors que son directeur, Sofiane, tente de se rapprocher d'elle, en l'invitant notamment à déjeuner, Fatiha essaye de s'en éloigner. Elle appréhende de se rendre au bureau mais comme elle a épuisé son congé, elle ne peut pas en prendre un autre. Sa mère s'est vite aperçue de sa gêne. — que t'arrive-t-il ? — moi, rien ! — tu es pensive… — j'ai plutôt besoin de repos ! — prends un congé ! — non, je ne peux pas… — tu peux dire que tu es malade ! — ce serait mentir… Il y a du travail, et puis je ne veux pas mentir à mon directeur ! Doudja se fait ironique. — ton directeur, ton directeur, tu n'es pas son esclave ! — c'est mon travail, maman, et il me paye pour cela ! — alors, va travailler, esquinte-toi la santé, mais te plains plus ! — je ne me plains pas, maman ! Au bureau, elle n'est pas non plus à l'aise. La seconde secrétaire, Bahia, d'habitude sympathique avec elle, l'a prise en grippe. Elle ne lui parle presque plus et la surveille du coin de l'œil. Heureusement, Sofiane ne l'a pas appelée dans son bureau… Elle est pressée que la matinée finisse pour rentrer chez elle. C'est jeudi, elle ne travaille que le matin. Elle étudie un dossier. — tu sais que c'est un dossier urgent, dit Bahia. — oui, dit Fatiha. — alors, il faut le finir vite ! — je fais de mon mieux. — ça n'a pas l'air… Fatiha est choquée par la réponse. — que veux-tu dire ? — tu as l'air souvent absente. Fatiha est prête à se fâcher. — tu me reproches de ne pas faire mon travail ? — tu le fais, bien sûr, je te demande seulement de faire vite ! Il est presque midi et elle s'apprête à fermer le dossier sur lequel elle travaille quand le téléphone sonne. Bahia prend l'appareil. — C'est le directeur, dit-elle à Fatiha, il te demande. Elle rougit et se lève. Elle qui croyait s'en tirer… Avant d'entrer dans le bureau, elle se retourne. Bahia la regarde. — C'est pour le travail ! — je n'ai rien dit, répond Bahia. (à suivre...)