Résumé de la 2e partie Fatiha essaye de s?éloigner de son directeur, alors que lui tente de se rapprocher d?elle. Elle appréhende de se rendre au bureau, mais comme elle a épuisé son congé, elle ne peut pas en prendre un autre. La seconde secrétaire, Bahia, d?habitude sympathique avec elle, l?a prise en grippe. Elle ne lui parle presque plus et la surveille du coin de l??il. Sofiane, heureusement, ne l?a pas appelée dans son bureau? Il lui tarde que la matinée se termine pour rentrer chez elle : c?est jeudi, elle ne travaille que le matin? Il est presque midi et elle s?apprête à refermer le dossier sur lequel elle travaille quand le téléphone sonne. Bahia prend l?appareil. ? C?est le directeur, dit-elle à Fatiha, il te demande. Elle rougit et se lève. Elle qui croyait bien s?en tirer? ? Bonjour, dit Sofiane en souriant. ? Bonjour, dit-elle. ? J?ai l?impression que tu es de meilleure humeur aujourd?hui? Elle sourit. ? Tu souris même ! Allez, assieds-toi ! Elle s?assoit. ? J?ai à te parler, dit-il. Je voulais te le dire, hier, au restaurant, mais tu n?as pas voulu, alors je vais te le dire maintenant ! Elle le regarde, surprise par le ton, mais aussi inquiète : qu?est-ce que son patron veut bien lui dire ? ? Je dois participer à un symposium, alors, j?ai pensé à t?emmener avec moi? Avant qu?elle n?ait répondu, il ajoute : ? Cette fois, ce ne sera pas à Paris, mais ici? Dans une ville de l?intérieur du pays? Mais le cadre sera très agréable? ? Si vous pensez que? commence Fatiha, très gênée. ? Si je pense que tu me seras utile ? Bien sûr que je le pense ! Tu as fait un excellent travail à Paris, je te fais confiance ! ? Peut-être que Bahia? Déjà, la première fois, c?est elle qui devait partir, mais son fils était convalescent? Cette fois-ci? Sofiane fronce les sourcils. ? Tu crois que si je voulais emmener Bahia je ne l?aurais pas emmenée ? C?est toi que je veux emmener? Elle sourit. ? Si vous voulez? ? Alors, c?est OK ? ? C?est OK ! ? Bien, nous partons la semaine prochaine ! Tu as suffisamment de temps pour te préparer. Et il ajoute, à voix basse : ? Ne dis rien à Bahia ! (à suivre...)