En dépit de la défaite humiliante concédée, hier, à Bangui face à la modeste équipe de la République centrafricaine, Mohamed Raouraoua, s'est montré confiant après le match. Même s'il avait l'air déçu, le président de la FAF a tenu à rassurer que les chances de qualifications des Verts à la prochaine CAN sont toujours intactes : «On est passé totalement à côté dans cette rencontre. Les Centrafricains ont mieux joué que nous et ils méritent amplement leur victoire. Rien n'est encore joué dans ce groupe et il reste 12 points à prendre. Il faut profiter de la moindre occasion. On n'est pas encore éliminés et il ne faut pas nous enterrer de sitôt. Nous ne sommes qu'à la deuxième journée des éliminatoires et l'exploit demeure possible. A condition bien sûr de se ressaisir et de réussir une meilleure fin de parcours. Nous sommes venus à Bangui avec la ferme intention de gagner, mais finalement, il nous était impossible d'atteindre cet objectif et ce, pour deux principales raisons. La première a trait aux mauvaises conditions climatiques auxquelles ont été soumis les joueurs, notamment, la chaleur et l'humidité. La deuxième raison, c'est la pression et l'insécurité car, il n'était pas évident pour nous de bien développer notre jeu avec 5 000 personnes qui circulent en toute liberté sur la main courante», a-t-il indiqué. Evoquant la piètre prestation des Verts et la stratégie mise en place par le nouveau sélectionneur Abdelhak Benchikha, le premier responsable du football algérien a déclaré : «Il est clair que c'est une défaite amère. Je pense qu'il n'y avait vraiment pas moyen de faire mieux dans de telles conditions, surtout que notre équipe était déjà amoindrie par l'absence de huit titulaires habituels. En tout cas, rien n'est encore joué et l'espoir d'une éventuelle qualification est toujours permis».