Comment dit-on merci en roumain ? Le Bayern, mené au score par un but de Cadu dès la 28e minute, a vu ce même joueur marquer contre son camp (32'), imité dans la foulée par son coéquipier Panin (37') ! Cluj permet ainsi au Bayern, où Schweinsteiger a repris sa place de titulaire et Gomez a mis les siens à l'abri, de s'envoler en tête et de prendre une belle option pour les 8es de finale. Mais Cluj reste en lice. La Roma, qui semblait avoir repris du poil de la bête samedi en championnat (2-1 contre le Genoa), a rechuté. Pourtant, Borriello avait égalisé après l'ouverture du score de Frei, mais des buts inscrits à la fin de chaque période ont permis aux Suisses de signer la surprise de la soirée, et de se mêler à la lutte pour la qualification. Bien joué de la part de l'entraîneur bâlois Thorsten Fink, qui avait ménagé plusieurs titulaires en coupe ce week-end. Groupe F Chelsea intenable Carton plein toujours pour les Blues de Chelsea, tranquilles vainqueurs sur le terrain synthétique moscovite et qui ont désormais un pied en 8es de finale. Le Russe Zhirkov, ancien du CSKA Moscou, grand rival du Spartak, a ouvert la marque d'un missile, son premier but pour Chelsea depuis qu'il y joue (2009), avant qu'Anelka n'inscrive son 4e but. Le club londonien, en dépit d'une cascade d'absences (comme Drogba, Lampard ou Kalou) a décidément de la ressource. A Marseille, grâce à une tête de Diawara, l'essentiel a été réalisé par l'OM, qui empoche ses premiers points dans la compétition lui permettant d'y croire à nouveau. Mais, que ce fut laborieux ! Le match fut une copie conforme du succès dans la torpeur déjà samedi contre Nancy (1-0), en dépit d'une domination sans partage, hormis quelques frayeurs en fin de partie. Le club slovaque pour sa part doit battre le même adversaire dans quinze jours pour se relancer en vue de la 3e place. Groupe G Hola Madrid ! Le Real a confirmé son statut de grand favori du groupe en dominant le Milan, une domination concrétisée en deux minutes fatales aux Italiens, le temps de marquer par Cristiano Ronaldo sur coup franc (13') puis Özil d'une frappe déviée (14'). Si les stars madrilènes étaient bien présentes dans le jeu, leurs homologues milanaises ont déçu, étouffées par le système mis en place par Jose Mourinho. A Amsterdam, les Auxerrois n'ont toujours pas décollé, et la 3e place s'éloigne avec ce 3e revers, alors que l'Ajax revient dans la course aux 8es de finale. De Zeeuw et Suarez les ont cueillis à froid en première période et l'AJA n'a pu que réduire la marque sur un coup franc de Birsa au retour des vestiaires, ne profitant pas davantage de la réduction à 10 des Néerlandais (exclusion de Ooijer à la 55'). La fin du match fut d'ailleurs ternie pour les Auxerrois par les cartons rouges infligés à Oliech (pour un but de la main) et Mignot (pour contestation, alors qu'il s'échauffait). Groupe H Les Gunners à coup de rafales La troisième victoire des Gunners dessine les contours d'une qualification attendue, auréolée d'un certain panache : avec la correction infligée au Shakhtar (5-1), leur total de buts en phase de groupe s'élève à 14 unités ! Arsenal s'est bien préparé pour le choc contre Manchester City ce week-end et Fabregas a fait son grand retour, ponctué d'un but sur penalty. Les Ukrainiens quant à eux, qui chutent pour la 2e fois seulement en 27 matches toutes compétitions confondues, demeurent bien placés en vue des 8es de finale. Le Sporting Braga, qui accueillait le Partizan de Belgrade, respire. Les Portugais ont connu le premier succès de leur histoire en phase de groupe de Ligue des champions, et par la même, se procurent un avantage en vue de la 3e place du groupe. Voire la deuxième ? Des incidents à Madrid D'après le site espagnol As, deux tifosi Rossoneri ont été arrêtés mardi par la police à Madrid en marge de la rencontre Real - Milan AC (2-0) qui s'est jouée à Bernabeu. Une semaine après le triste Italie - Serbie des éliminatoires de l'Euro 2012, des supporters de l'équipe italienne de Milan sont allés semer mardi le trouble dans la capitale espagnole. Avant le match opposant leur équipe au Real en Ligue des Champions, ils auraient même frappé un policier local ce qui a induit à l'arrestation de deux d'entre eux. Robinho n'était pas le bienvenu à Bernabeu Le Brésilien Robinho, ancien joueur du Real Madrid aujourd'hui à l'AC Milan, a passé une mauvaise soirée au stade Santiago-Bernabeu hier en Ligue des champions. Mécontent de son statut au Real, l'attaquant brésilien voulait à tout prix aller à Chelsea. Mais il finira par atterrir à Manchester City avant de rejoindre Milan juste avant le début de cette saison. L'ancien prodige de Santos a eu droit à des sifflets et des insultes lors de son entrée en jeu (72'). A l'opposé, le milieu néerlandais Clarence Seedorf, qui avait quitté le Real pour rejoindre l'Inter Milan en 1999, a eu droit aux applaudissements des supporters madrilènes en s'attardant quelques instants sur la pelouse après la défaite de Milan 2-0. Ranieri : «Tout était faux» Claudio Ranieri, le coach de l'AS Rome, n'a pas digéré la défaite des siens face à Bâle (1-3) en Ligue des Champions : «Nous avions tout faux dans notre approche de la première période, nous n'avons jamais joué à une touche de balle. En seconde période, nous avons accéléré le tempo et le résultat juste aurait été 2-2», a poursuivi Ranieri. Mourinho : «Nous aurions pu gagner 4-0» «Si cela avait été un match de quarts de finale ou de demi-finales, je n'aurais pas été content. C'était un match pour un 4-0 aujourd'hui.» Le constat est signé José Mourinho après la victoire de son équipe, le Real Madrid, face au Milan AC (2-0), mardi pour le compte de la 3e journée du premier tour. Le Portugais a tout de même expliqué avoir été «tranquille» pendant la soirée. «Quand l'équipe joue bien, l'entraîneur est plus tranquille. Quand l'équipe marque et contrôle le match, l'entraîneur n'a pas grand chose à faire.» Messi se sent fatigué Avant le match de mercredi contre Copenhague en Ligue des Champions, Lionel Messi, par l'intermédiaire du site officiel du FC Barcelone, dresse un constat mi figue-mi raisin. L'Argentin explique que les blaugrana ont abordé tous les matchs de ce groupe D avec sérénité, mais tempère aussitôt. «On n'a jamais douté. Bien que les choses aillent mal pour nous à domicile, mais contre Valence, on a montré que l'équipe allait bien», avant de lâcher, sur la condition physique des joueurs : «On a eu beaucoup de matchs dernièrement et on se sent un peu fatigués, mais ça va.» Puis, concernant directement le match de ligue des champions contre Copenhague : «Comme tous les matchs de [cette compétition], ça sera difficile ; ils sont au top avec deux victoires à l'extérieur.» En tout cas, la star incontestée de l'équipe rouge et bleue assure «vouloir jouer à fond dès le début du match et marquer plus de buts». Ferguson confirme le départ de Rooney Le manager de Manchester United, Alex Ferguson, a confirmé hier que son attaquant, Wayne Rooney, voulait quitter le club. «J'ai eu une réunion avec lui. Il m'a fait savoir qu'il voulait partir», a expliqué l'Ecossais, qui a précisé être «choqué et déçu». Il a également indiqué que Rooney ne jouerait pas contre Bursaspor, ce mercredi en Ligue des champions, à cause d'une blessure à la cheville. L'attaquant international avait manqué ces dernières semaines les matches contre Valence et Sunderland, en raison, officiellement, d'une blessure que Rooney avait démentie. «Nous sommes perplexes, comme tout le monde, car nous n'arrivons pas à comprendre pourquoi il veut quitter un club qui a remporté autant de victoires», s'est lamenté le manager mancunien, mis au courant des intentions de son joueur avant le début de la saison par le directeur général du club, David Gill. Ferguson a toutefois affirmé qu'il n'avait jamais eu de dispute avec sa star, et qu'il était encore temps de changer d'avis. «Nous devons laisser la porte ouverte, c'est un joueur tellement bon...» Rooney est sous contrat avec MU jusqu'en 2012. 25 000 euros d'amende pour Cagliari Le justice sportive italienne a infligé une amende de 25 000 euros au club de Cagliari, dont les supporters avaient poussé des cris de singes à l'encontre de Samuel Eto'o lors du match contre l'Inter (0-1), dimanche dernier. Une attitude qui avait poussé l'arbitre à arrêter durant trois minutes le match. Une fois la rencontre redémarrée, l'attaquant camerounais avait marqué le but vainqueur, avant d'imiter le singe en direction des tribunes d'où étaient venus les cris.