La sélection nationale algérienne d'athlétisme handisport vient d'achever un stage d'une dizaine de jours en altitude au centre de regroupement de Tikjda, en prévision de sa participation aux Championnats du Monde de la discipline, prévu en Nouvelle-Zélande du 22 au 30 janvier. Composée de 32 athlètes (tout type d'handicapes), et sous la houlette de neuf techniciens entre entraîneurs et adjoints, l'équipe a accentué son travail sur les différentes filières d'aérobie (travail en puissance, capacité, vitesse et renforcement musculaire. "On entame la ligne droite (stages pré-compétitif), car on n'a pas de temps à perdre. Le Mondial est un objectif très important pour les athlètes et le handisport algérien", a déclaré à l'APS, l'entraîneur du demi-fond, M.Tahar Salhi. Les différents staffs techniques nationaux ont eu l'opportunité d'évaluer la forme des athlètes, après le dernier regroupement de Koléa (fin août début septembre), et le repos forcé au cours du mois de juillet, surtout pour les internationaux qui sont sans entraîneurs. "A Tikjda, les athlètes étaient soumis à un travail intense pour voir leur réaction à accepter la charge en altitude, avec deux à trois séances d'entraînement par jour, matin et après midi", a expliqué M. Salhi. Il y a lieu de signaler que le staff a été renforcé par la venue de l'ex-champion du Monde et paralympique du 100m, 200m et 400m, Mohamed Allek qui s'est converti en entraîneur, après une carrière très riche. La sélection algérienne d'athlétisme comprend 10 athlètes de demi-fond, entraînés par Tahar Salhi et Mokrane Yazid (demi-fond), 15 athlètes pour les concours, entraînés par Hocine Saadoune et Rachid Latrache et l'adjoint Kada Krachai, 5 sprinteurs drivés par le duo Mohamed Allek et Youcef Boudjeltia et deux athlètes moteur (course) sous la houlette de Brahmi et Noureddine Chetibi. D'ici le prochain Mondial, les athlètes bénéficieront de quatre autres regroupements dont le prochain est fixé à l'étranger (France ou Pologne). Tennis / Masters féminin de Doha Joueuses en quête de légitimité Sans Serena et Venus Williams, le Masters féminin, qui commence aujourd'hui à Doha, offre à plusieurs joueuses la chance de donner un peu de relief à une carrière en manque de gros titres. Une fois enregistré le forfait des soeurs Williams, déjà en vacances, ce sont les huit autres meilleures joueuses de la saison qui se disputent le dernier trophée de l'année. C'est un rendez-vous majeur puisqu'il vient juste derrière ceux du Grand Chelem en ordre d'importance. Serena Williams, Justine Henin, Kim Clijsters, deux victoires chacune, Martina Hingis, Maria Sharapova, Amélie Mauresmo et Venus Williams: le palmarès récent montre que le Masters ne s'offre pas à la première venue et que, à défaut de consécration à Melbourne, Roland-Garros, Wimbledon ou Flushing Meadows, il tombe souvent à pic pour donner un peu de poids à son CV. Surtout lorsque celui-ci reste un peu léger, comme c'est le cas pour la majorité des joueuses en lice cette année à Doha. Parmi elles, seule Clijsters, triple lauréate de l'US Open (2005, 2009, 2010) et Fransesca Schiavone, sacrée à Roland-Garros cette année, ont mis la main sur un tournoi du Grand Chelem. Toutes les autres ont calé au mieux en finale, à commencer par Caroline Wozniacki qui, comme Jelena Jankovic avant elle, n'a pas échappé au critiques lorsqu'elle s'est emparée de la place de N.1 mondiale il y a deux semaines. "J'ai du mal à y croire", a-t-elle déclaré en montant sur le trône, sur lequel est assurée de rester si elle gagne au moins deux matches à Doha. "Nous aussi", ont répondu ses détracteurs qui lui reprochent son jeu défensif et surtout son absence de grand titre, avec une seule finale du Grand Chelem à son actif, à l'US Open l'année dernière. A Doha, Wozniacki a l'occasion de calmer un peu les ardeurs à condition de s'extirper d'abord du "groupe marron" où elle cohabite avec Schiavone, Samantha Stosur, finaliste à Roland-Garros cette année, et Elena Dementieva, qui a également perdu deux finales du Grand Chelem dans sa carrière. Vera Zvonareva, finaliste à Wimbledon et l'US Open, N.2 mondiale et seule joueuse qui puisse encore détrôner Wozniacki, figure dans le "groupe blanc" en compagnie de Kim Clijsters, Jelena Jankovic et Victoria Azarenka, qui arrive sur la lancée de son titre à Moscou dimanche. Les grandes absentes outre les soeurs Williams, sont Maria Sharapova, Svetlana Kuznetsova et Justine Henin, qui n'ont pas réussi des résultats suffisamment probants pour terminer l'année dans le Top 10. Lancer du marteau Retour à la compétition du champion olympique Kozmus Le champion olympique et champion du monde du lancer du marteau, le Slovène Primoz Kozmus, après un an de retraite sportive, a décidé de reprendre la compétition. Dans une déclaration à la presse, celui qui avait justifié son retrait des stades par le "peu de considération" pour sa discipline" et, en conséquence, "un manque de motivation", s'est ainsi expliqué: "L'an dernier, pour mon retrait, j'avais une série de raisons personnelles. Mais, je suis un sportif au fond du coeur et je pense que je peux encore apporter quelque chose au sport en général et au lancer du marteau en particulier. Dans ce domaine, je n'ai pas encore dit mon dernier mot". En 2009, peu avant l'annonce de sa "retraite sportive", Primoz Kosmus, aujourd'hui âgé de 31 ans, avait réalisé sur ses terres, à Celje, un nouveau record national slovène avec un jet à de 82,58 m. A Pékin, il avait été le premier athlète slovène de l'histoire champion olympique. Mais, son record personnel de 82,58 m est à plus de quatre mètres du record du monde (86,74 m) que le Soviétique Yuriy Sedykh avait réalisé il y a déjà 24 ans le 30 août 1986 à Stuttgart (Allemagne), lors des Championnats d'Europe. Marathon de Pékin L'Ethiopien Siraj vainqueur L'Ethiopien Gena Siraj a remporté le marathon de Pékin en 2h 15:45., devançant le Sud africain Gert Thys (2h 15: 56.) et le Kenyan Matthew Sigei (2h 16: 01.). Le vainqueur de l'édition de 2009, le Kenyan Sammy Mugo, donné comme le grand favori n'a jamais été dans le coup. Il s'est contenté de la sixième place et d'un chrono médiocre (2h 17:49.). Chez les dames, la Chinoise Wang Jiali (2h 29:31.), suivie de la Kenyane Winfrida Nyansikera (2h 32: 50.) Formule 1 / GP de Corée du Sud Alonso, leader, joue profil bas Fernando Alonso, auteur d'une fin de saison exceptionnelle, marquée par trois victoires dans les quatre dernières courses, dont le Grand Prix de Corée du Sud de Formule 1 dimanche, est désormais leader du Championnat mais joue toujours profil bas. Ambitieux en diable, clamant son désir de gagner des titres pour Ferrari dès ses premiers pas à la Scuderia, l'Espagnol semble en passe d'atteindre son but. A deux courses du dénouement, il compte 11 points d'avance sur Mark Webber, 21 sur Lewis Hamilton et 25 sur Sebastian Vettel. L'aide de son coéquipier Felipe Massa, enjoint à lui laisser la victoire au GP d'Allemagne, n'y est sans doute pas étranger. Mais plus que les coups de pouces internes, Alonso peut compter sur les erreurs à répétition de la concurrence, qui lui laisse la voie libre dans l'optique du titre. Après ses bévues en Italie et à Singapour, quand il avait cassé sa McLaren en voulant dépasser ses rivaux, Hamilton s'est certes repris au Japon et en Corée du Sud, où il a terminé 5e et 2e. Mais le Britannique, qui était leader au terme du GP de Belgique, semble avoir laissé trop de points en route. Les pilotes Red Bull, qui disposent de la meilleure monoplace du plateau, sans contestation possible, ne sont également pas irréprochables. Erreurs, accidents, incidents mécaniques... Vettel et Webber ont tout connu cette saison, comme l'a illustré leur dimanche à Yeongam. Webber, jusqu'alors considéré comme le métronome du plateau, tant était grande sa capacité à terminer des courses dans les points - à l'exception du GP d'Europe, où il s'était envolé sur la Lotus de Heikki Kovalainen -, a récidivé en Corée du Sud. Cyclisme / Tour des aéroports en Tunisie L'Algérien Reguigui remporte la 3e étape L'Algérien Youssef Reguigui a remporté la 3e étape du tour international cycliste des aéroports de Tunisie, disputée lundi entre Monastir et Sfax. Il a parcouru les 128 km en 3 heures, 12 minutes et 35 secondes, devant le Marocain Adnène Arraidhia (même temps) et le Tunisien Aymen Mraihi 3e (même temps). Programme des prochaines étapes du tour : Mardi (4e étape) : Sfax - Gabes (140 km) Mercredi (5e étape) : Gabes-Gafsa (146 km) Jeudi (6e étape) : 1re demi-étape Gafsa-Tamaghza (113 km) - 2e demi-étape Tamaghza-Tozeur (68 km). Tour du Faso / 4e étape Victoire du Néerlandais Schreurs Le Néerlandais Leander Schreurs a remporté lundi la quatrième étape de la 24e édition du Tour cycliste international du Burkina Faso dénommé "Tour du Faso". Le Français Julien Schick (Team reine blanche) s'est emparé du maillot jaune de leader au classement général. Schreurs a parcouru les 126,7 km de Banni à Kaya en 3h 43 min 21 sec, soit une vitesse moyenne de 34,036 km/h sur un parcours qui comportait 4,5 km de piste. La cinquième étape, la plus courte de la compétition, Linoghin-Koupèla, sera courue mardi sur 98,3 km. Jeux du Commonwealth / Dopage La médaille d'or du boxeur Wanniarachchi confisquée Le boxeur sri-lankais Manju Wanniarachchi, 30 ans, contrôlé positif à la nandrolone (stéroïde), s'est vu confisquer sa médaille d'or des Jeux du Commonwealth à New Delhi par son Comité national olympique jusqu'aux conclusions de l'enquête. "Nous avons confisqué sa médaille jusqu'aux conclusions de l'enquête", a déclaré à la presse le président du CNO sri-lankais Hemasiri Fernando, hier lundi à Colombo. Le CNO sri-lankais a en outre donné un délai de deux semaines au boxeur, contrôlé aux jeux dans la catégorie des coq, afin que celui-ci puisse se défendre par écrit de cette accusation de dopage. Les organisateurs des Jeux du Commonwealth avait informé le Sri Lanka samedi dernier que l'analyse de l'échantillon A de l'urine de l'athlète avait révélé la présence de nandrolone, confirmant des informations du journal Lakbima News. Wanniarachchi risque si l'analyse de son échantillon "B" confirme celui du "A", de devoir rendre définitivement sa médaille et d'être suspendu deux ans.