Le 11 novembre dernier, une réunion importante a eu lieu. Elle a été présidée par deux départements ministériels, d'un côté Boubekeur Benbouzid, ministre de l'Education et de l'autre, Hachemi Djiar, ministre de la Jeunesse et des Sports, en présence de Lakhdar Mazouz, président de l'Union africaine et Mme Taous Ameyar, présidente·de la Fédération algérienne des échecs. Parmi les autres hauts responsables, ont également participé à cette réunion Hocine-Kennouche, directeur général des sports et Abdelhafid Izem, président de la Fédération algérienne du sport scolaire. Tenant compte de l'expérience réussie de la Turquie en tant que modèle à suivre, les deux ministres ont souligné la nécessité de populariser les échecs partout en Algérie en raison de ses nombreux avantages pour les enfants et les jeunes. Ils ont insisté pour qu'un programme soit élaboré et exécuté, particulièrement dans les écoles primaires, en commençant par des écoles pilotes et son extension progressive à l'ensemble de l'Algérie. A cet effet, ils ont chargé Mme Ameyar de prendre des mesures concrètes avec deux objectifs principaux : le premier, celui de lancer un programme d'enseignement dans des écoles pilotes, et le second, d'organiser des tournois entre les écoles. Nul doute que la Fédération algérienne des échecs sera confrontée à un véritable défi pour répondre à l'ambitieuse aspiration des ministres concernés avec l'objectif de faire en sorte que la discipline soit un outil important dans l'amélioration des possibilités intellectuelles des enfants en âge scolaire. Les dirigeants de la fédération sont, cependant, déterminés à jouer pleinement leur rôle, quelles que soient les difficultés, aussi complexes soient elles. En tous les cas, cette massification ne pourra avoir que des retombées indéniables puisqu'elle permettra incontestablement l'émergence d'échéphiles qui pourront devenir de futurs champions. Formule 1 Ferrari selon Alonso Fernando Alonso, candidat infructueux au titre de champion du monde de Formule 1, qu'il a perdu lors du Grand Prix final à Abou Dhabi, a comparé samedi la situation de Ferrari à celle de l'équipe de football des Pays-Bas, défaite en finale de la Coupe du monde 2010. Revenu sur le circuit de Yas Marina, qui l'a vu dimanche perdre sa bataille face à Sebastian Vettel (vainqueur de la course et sacré avec Red Bull) pour les essais de pneus Pirelli, qui équiperont les douze équipes de F1 en 2011, l'Espagnol a confessé «la grande déception» de la Scuderia. «Cela fait partie du sport. C'est un peu la même chose que ce que les footballeurs néerlandais ont ressenti quand ils ont perdu la finale du Mondial en juillet» face à l'Espagne, a estimé Alonso, qui paraissait anéanti après sa défaite dimanche, les traits creusés par les larmes. «Ensuite, après quelques semaines, ils ont réalisé qu'il avaient atteint quelque chose que beaucoup d'autres n'avaient même pas approché», a poursuivi le double champion du monde (2005 et 2006). «Il se produit la même chose pour nous. La victoire finale nous a échappé, mais cela a dans tous les cas été une grande saison, avec un retour fantastique durant la deuxième partie de l'année. L'an prochain, nous recommencerons, parce que nous sommes Ferrari !", a-t-il affirmé.