Le diamant Hope, a la réputation de porter malheur à ceux et celles qu'il a parés. Il passe entre les mains de Cartier au début du XXe siècle avant d'être racheté par une mondaine de Washington. Aujourd'hui, ce plus gros et le plus cher diamant bleu du monde, est exposé à Washington serti dans une nouvelle monture moderne, une parure temporaire d'un million de dollars créée par un artisan français à l'occasion des 50 ans de sa donation à un musée américain. La pierre de 45,52 carats a été montée pour un an sur un collier fait de platine et de brillants. Le musée a reçu la gemme des mains du bijoutier des stars américain Harry Winston (1896-1978). C'est désormais l'objet d'art le plus visité dans le monde, juste après la Joconde au Louvre à Paris. « Il n'a pas de prix. Il est inestimable», affirme la direction du musée, qui refuse de donner la valeur de la pierre, assurée, dit-on, pour 250 millions de dollars. «Que peut-on faire pour enjoliver une pierre de cette taille et de cette réputation ? Pas grand-chose », a ironisé le dessinateur-joaillier, qui a été chargé de créer le collier. Son projet a été retenu parmi trois dessins par plus de 100.000 personnes sur internet. Issue d'une mine d'Inde, la pierre, de plus de 100 carats à l'origine, a été retaillée trois fois au cours de son parcours tumultueux et légendaire.