Le diamant est une forme minérale et cristallisée du carbone. Le mot «diamant» vient du grec, Adamax, qui désigne un corps dur, comme le fer, l'acier et, bien entendu, le diamant. Dans l'antiquité, le diamant était une pierre vénérée. Les prêtres babyloniens entraient en transe en fixant le diamant de feu qu'ils portaient en anneau. On tirait aussi des présages des feux du diamant et de leurs directions. Diverses légendes se rapportent à son origine, c'est une sorte de fruit produit par la roche, pour d'autres, il viendrait de l'espace et se serait enfoncé dans une terre encore molle à son commencement. Une telle pierre ne peut qu'être chargée de pouvoirs bénéfiques. Les Grecs et, par la suite, les Arabes, pensaient qu'il calme la fièvre tierce et protège des maux de cœur. En Europe, on préconisait son emploi comme antitoxique. Au Moyen-âge, Albert le Grand écrivait : «le diamant éteindra toute la malignité d'un poison ou d'un venin en le portant attaché au bras gauche, entre l'épaule et le coude.» Comme la perle on réduisait des diamants en poudre et on s'en servait pour différents usages. Le diamant passait aussi pour calmer la colère, dissiper la peur, favoriser l'union des époux. Il existait aussi des diamants maléfiques. On pense qu'il s'agit de pierres qui ont été mêlées à des événements tragiques et qu'ils sont devenus, en quelque sorte, des instruments de vengeance. Le propriétaire du diamant est, en quelque sorte, frappé par la malédiction qui ne cesse que lorsqu'il s'en débarrasse.