RÈsumÈ de la 1re partie n Le pËre, agacÈ par son fils qui dit níÍtre intÈressÈ que par le langage des bÍtes, le renvoie... On soupe, puis on assigne une chambre au jeune homme, en lui recommandant bien de souffler sa chandelle aussitÙt quíil sera couchÈ. ó†Je crains le feu, lui dit son hÙte. La soirÈe Ètait belle. Une fois dans sa chambre, le jeune homme se met ‡ la fenÍtre en bÈnissant Dieu de líavoir arrachÈ ‡ un si grand danger et de lui avoir procurÈ un bon gÓte. Il entend alors les chiens qui causent entre eux, leur conversation líintÈresse et il oublie de souffler sa chandelle. Le maÓtre de la maison qui voit cette lumiËre se f‚che. ó Comment ! ce jeune homme níest pas couchÈ ! Sa chandelle br?le encore ! Marianne, va voir ce que cela signifie. Marianne monte ‡ la chambre du jeune homme. ó†Monsieur níest pas content, lui dit-elle, que vous ayez de la lumiËre. Pourquoi ne vous couchez-vous pas ? ó JíÈcoute les chiens de la cour qui ont entre eux une conversation trËs intÈressante. Marianne Èclate de rire et va retrouver son maÓtre. ó Nous avons affaire ‡ un drÙle de personnage, lui dit-elle. Il prÈtend quíil Ècoute la conversation des chiens, et que cette conversation est trËs intÈressante. ó†Des chiens ! Cíest donc un fou. Dis-lui de venir. Líinconnu descend. ó†Vous Ècoutez les chiens, jeune homme ? Eh bien que disent les chiens ? ó†Les chiens se disent entre eux que leur maÓtre court un grand danger et quíils ne peuvent rien faire pour líen dÈfendre. Des voleurs ont creusÈ un souterrain par lequel ils doivent entrer dans la cave. Comme les chiens sont enchaÓnÈs, les voleurs auront tout le temps de faire leur mauvais coup et de síen retourner par le mÍme chemin. Le maÓtre de la maison avait commencÈ par rire, mais il ne riait plus. A tout hasard, il envoie chercher les gendarmes, puis on va explorer la cave. On reconnaÓt le trou dont les chiens ont parlÈ, on síembusque, on Èteint la lumiËre et on attend. Les voleurs ne tardent pas ‡ apparaÓtre par le trou quíils ont pratiquÈ. Ils sont quatre et munis díune lanterne. Les gendarmes les laissent sortir, et quand ils voient quíil níen vient pas díautres, ils se mettent ‡ líentrÈe du trou pour les empÍcher de síÈchapper, les arrÍtent et les emmËnent. On remercie vivement le jeune homme du service quíil a rendu ; on lui fait accepter une rÈcompense, aprËs quoi il se met en route avec ses compagnons. On marche, on marche tout le jour. Quand la nuit arrive, on se trouve ‡ líentrÈe díun bois. ó†Vous ne pouvez pas rester dans ce bois pendant la nuit, lui disent les deux prÍtres. Nous connaissons une maison dans le voisinage. Venez avec nous, nous vous prÈsenterons. ó†Ce níest pas de refus, Messieurs. On arrive ‡ la maison hospitaliËre, on le prÈsente, il est bien accueilli ; on soupe, on lui assigne une chambre, on lui laisse une chandelle allumÈe, en lui conseillant de se coucher bien vite et de la souffler aussitÙt. (‡ suivre...)