RÈsumȆ 21e partie n† Híila crËve le deuxiËme úil ‡ son frËre, Niya, contre un peu de nourriture. Le malheureux est dÈsormais aveugle. Niya mange sa part de nourriture, puis se met ‡ pleurer. ñ Que vais-je devenir†? ñ Tu níavais quí‡ Ítre prÈvoyant, dit cruellement son frËre. Il se met ‡ t‚tonner. ñ Aide-moi†! Il cherche la main de son frËre. ñ Je dois partir†! ñ Donne-moi la main†! Híila síÈloigne de lui. ñ Je ne vais pas míencombrer díun aveugle†! Adieu†! Niya se met ‡ crier. ñ Ne míabandonne pas†! Mais son frËre est dÈj‡ parti. Il a beau crier, personne ne vient ‡ son secours. Il essaye díavancer, mais il trÈbuche et tombe. Il se relËve et, en t‚tonnant, il retourne vers líarbre, le seul de la rÈgion. Que va-t-il faire ? Il ne peut pas síen aller, mais síil reste, sur place, il risque díÍtre dÈvorÈ par les bÍtes sauvages. Alors, il monte sur líarbre et se cache dans le feuillage. Le soir, les bÍtes se rassemblent sous líarbre. Le lion, le roi des animaux, se met ‡ parler. ñ Avez-vous des informations ‡ me donner sur le pays†? Le chacal síavance. ñ La fille du roi est toujours aveugle, aucun mÈdecin nía pu la guÈrir ! ñ Parfait†! Et líÈtat du pays†? ñ Cíest toujours la sÈcheresse†! Le lion hoche la tÍte. ñ Les hommes, qui nous donnent la chasse sans pitiÈ, níont que ce quíils mÈritent ! Le lion rugit. ñ Ils ne doivent pas savoir que le feuillage de cet arbre rend la vue aux aveugles et ils ne doivent pas savoir quíil suffit díen planter une branche, pour que la verdure refleurisse†! Si quelquíun le leur apprend, je le tuerai†! Puis les animaux se dispersent. Dans son arbre, Niya ne bouge, redoutant un retour des bÍtes. Il reste l‡, jusquíau matin. Avant de descendre de líarbre, il prend soin de couper une branche. Il prend quelques feuilles, les Ècrase dans sa main et síen frotte les yeux. Il recouvre aussitÙt la vue. ñ Je vois†! Il regarde autour de lui. Il se rend compte que la sÈcheresse a fait disparaÓtre toute la vÈgÈtation. ñ Je sais comment rendre la vie ‡ ce pays ! Il met la branche dans sa besace et se dirige vers la ville, dont il voit, au loin, pointer les toitures. (‡ suivre...)