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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
Les criminels à travers l'histoire (41e partie)
Publié dans Info Soir le 20 - 12 - 2010

Résumé de la 40e partie n Les décès suspects des patientes soignées par le docteur Shipman continuent, et ce, sans inquiéter l'entourage du médecin.
Les premières semaines de janvier 1998 se passent sans problème. Mais le 26, Shipman est repris par son délire : il a besoin de manifester sa puissance.
Il choisit, au hasard, sur son carnet, une victime. Le sort désigne Norah Nuttal, une veuve de 64 ans, qui vit seule. Il va lui rendre visite. Le médecin la regarde attentivement. Il lui trouve le teint blafard. Il l'examine. La patiente, très inquiète, ne cesse de le regarder.
— Vous avez découvert quelque chose ?
— Non, non, mais par mesure de sécurité, je préfère prendre les devants.
Il tire sa trousse.
— Qu'allez-vous me faire ?
— Une injection !
— Quel produit allez-vous m'injecter ?
Le médecin est surpris par la question. D'habitude, les patients, même quand il n'aime pas les injections, ne demandent pas au docteur ce qu'il va leur injecter.
— C'est un médicament qui prévoit les complications cardiaques.
— Je souffre du cœur ?
— C'est juste à titre préventif…
La dame hésite puis accepte l'injection. Elle s'assoit sur une chaise, retrousse la manche et tend le bras au médecin.
— Vous pouvez y aller !
Ce seront ses dernières paroles. Quand on la découvre, assise sur sa chaise, elle est morte depuis un bon moment. Le docteur Shipman indiquera, comme cause du décès, une déchirure du ventriculaire gauche.
On meurt comme des mouches, autour du docteur Shipman, mais lui continue à se comporter le plus normalement du monde. Personne ne s'interroge sur ces décès suspects et le médecin, bon enfant, accuse, quand on lui parle de ses pertes, la fatalité.
— Hélas, la mort fait partie de la vie… Un ou deux clients perdus, qu'est-ce que devant les guerres, les épidémies et la famine qui fauchent des milliers de vie chaque jour ?
On lui donne raison. On ignore que la fatalité que le docteur accuse n'est, en fait, que sa propre volonté. C'est lui qui décide, parmi ses patients, ceux qui doivent continuer à vivre et ceux qui doivent mourir !
Le 9 février, son choix vient de se fixer sur Pamela Marguerite Hillies, une veuve de 67 ans, qui vit seule. Elle ne l'a pas appelé mais la visite lui fait beaucoup de plaisir.
«Vous vous dépensez trop, lui dit-il, il vous faut un petit remontant !» Et le remontant, c'est toujours une injection ! La dame s'assoit docilement sur sa chaise, retrousse sa manche et tend son bras. Le médecin laisse longtemps la seringue dans le bras, guettant dans le visage de la patiente les signes de la mort. Il se lève, range ses affaires et s'en va en tirant la porte. Quand, un peu plus tard, on l'appelle pour constater le décès, il dira :
«Je m'y attendais un peu. C'est un accident cérébro-vasculaire. J'aurais dû la faire hospitaliser !» (à suivre...)


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