Mesure n Certaines préoccupations de nos émigrés, comme l'éducation, le rapatriement des corps et les sans-papiers, seront prises en charge à court terme. C'est ce qu'a déclaré hier Halim Attallah, secrétaire d'Etat chargé de la communauté algérienne établie à l'étranger, à l'issue de sa réunion avec la commission des affaires étrangères et de la coopération et de la communauté de l'Apn, consacrée à la présentation des différentes actions entreprises à l'égard de notre communauté à l'étranger, ainsi que les observations et les suggestions faites à ce sujet. «Nous en sommes à une réflexion sur une politique du gouvernement en direction de notre communauté à l'étranger», a-t-il affirmé en précisant que cette politique comporte des objectifs à long terme et d'autres à court terme. Concernant les objectifs tracés à court terme, le représentant du gouvernement a fait savoir qu'il s'agit des «demandes pressantes» exprimées par nos émigrés, à l'instar de l'apprentissage de nos deux langues nationales, à savoir l'arabe et tamazight, le rapatriement des corps en cas de décès, et le problème des harragas privés de droits élémentaires faute de papiers. A ce propos, il a affirmé que son département a signé une convention avec le département de la formation professionnelle pour accueillir cette catégorie de nos citoyens. Quant aux objectifs que le gouvernement envisage à long terme, M. Attallah a indiqué qu'ils seront définis après l'achèvement des sessions de réflexion qui sont en train de se faire au niveau de nos consulats à l'étranger ou celles programmées aux universités d'été prochainement. «Nous allons engager un cycle de consultations préalable et nécessaire à la définition d'une vision globale de la part du gouvernement», a-t-il ajouté en soulignant l'importance de donner des messages de confiance en direction de notre communauté à l'étranger. Par ailleurs, les députés, notamment ceux qui représentent les différentes régions où se trouvent nos émigrés à travers le monde, ont exposé au secrétaire d'Etat chargé de la communauté établie à l'étranger, les multiples problèmes dont ils souffrent, notamment après la dissolution de l'Amicale des immigrés qui s'occupait auparavant de leurs préoccupations. Dans cette optique, ils ont plaidé pour la création d'un conseil consultatif pour mieux organiser les affaires de notre communauté à l'étranger. Cette initiative a été retenue, a affirmé M. Attallah.