Les universités britanniques apportent leur concours aux services de renseignement pour écouter les conversations téléphoniques et intercepter les courriers électroniques des étudiants, afin d'identifier ceux qui auraient des liens avec des terroristes, révèle samedi le Sunday telegraph. Ainsi «la plupart» des universités du pays coopèrent avec la branche spéciale police d'élite britannique chargée de la sécurité nationale et les services de contre-espionnage du MI5 depuis les attentats du 11 septembre 2001, affirme le journal britannique, citant des sources sécuritaires anonymes. Les étudiants originaires du Pakistan, d'Iran, d'Egypte, de Libye et de Syrie seraient particulièrement surveillés, notamment «les documents qu?(ils) remplissent». Par ailleurs, une source non identifiée a affirmé au journal qu?«il n'est pas difficile d'obtenir leurs numéros de téléphone ou leurs adresses électroniques, de trouver quels types d'activités ils pratiquent ou les lieux où ils se rendent».