Il semble que le courant ne passe plus entre l'international algérien, le milieu de terrain du FC Sochaux, Ryad Boudebouz, et son entraîneur Francis Gillot. Ce dernier n'a pas jugé utile de le mettre dans la liste des joueurs qui ont disputé le match des 16es de finale de la Coupe de France, qui a opposé le FC Sochaux au Paris FC, hier au stade Bonnal. L'entraîneur des Jaunes semble remonté contre le joueur, qui a perdu de sa verve depuis quelques semaines. D'ailleurs, la prestation mitigée de Boudebouz lors du dernier match en championnat de Ligue 1 face au Paris SG a poussé le coach à se séparer de lui pour le match d'hier qui a vu le FC Sochaux s'imposer face au Paris FC sur le score de 2 buts à 1. Les propos de Gillot avant le match en disent long sur les rapports entre les deux hommes. «Je préfère un gars moins bon intrinsèquement, mais qui a envie de se donner les moyens de progresser, de bien se préparer surtout, plutôt un mec qui a du talent et qui ne le montre pas», a déclaré dans les colonnes de France-Football l'entraîneur de Sochaux, Francis Gillot, à propos du joueur algérien qui n'est pas en possession de tous ses moyens actuellement. Cela démontre que même s'il reconnaît les qualités de son poulain, ses prestations ne semblent guère le convaincre. Après la décision de la mettre «en veille», Boudebouz a été mis à la disposition de l'équipe réserve qui jouera ce samedi un match de CFA face à Mulhouse. Il faut savoir que plusieurs autres joueurs n'ont pas été retenus par Gillot, à l'image de Peybernes, Tulasne, Davies et Bakambu. Pour sa part, l'international algérien estime qu'il ne faut pas trop dramatiser la situation. «Je sais ce que je vais faire maintenant, je compte travailler davantage pour reprendre sa place de titulaire. A moi de montrer sur le terrain qu'il s'est trompé sur mon compte», a déclaré Boudebouz au bi-hebdomadaire France football. Sachant parfaitement qu'il n'a pas joué sur sa vraie valeur face au PSG, Boudebouz affirme qu'il va se poser des questions et qu'il fera plus pour convaincre son entraîneur. «Le coach fait ses choix. Il faut les respecter, la fermer et continuer à travailler».