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Histoires vraies
Psychomeurtre (2e partie)
Publié dans Info Soir le 20 - 02 - 2011

Résumé de la 1re partie n Aujourd'hui, Louise est différente des autres jours. Une certaine mélancolie s'empare d'elle...
Ce regard cherche. Il cherche parmi les bancs de l'amphi, et Louise sait ce qu'il cherche. Il cherche un autre regard, une silhouette bien particulière. En fermant les yeux, Louise peut imaginer avec une précision douloureuse ce qu'il attend : elle, une Charlotte de dix-sept ans, grande, sportive, longs bras, longues jambes, longs cheveux bruns, sourire éclatant. Elle la voit entrer les yeux fermés. Avec sa robe de laine trop courte et cette élégance insupportable d'un corps de grande poupée sans défauts, solide, belle...
Elle n'est pas là, Charlotte, ce matin. Sa haute silhouette ne franchit pas la porte de l'amphi. Et la place reste libre à côté du garçon.
Louise parle... parle... Elle fait son cours, elle s'agite sur l'estrade, comme d'habitude croit-elle. Or, ils le sentent tous, elle n'est pas comme d'habitude.
Ils sont une trentaine à l'observer : une petite bonne femme solide de quarante-deux ans, en pantalon et pull-over gris, plutôt «sympa», comme ils disent. Le genre de prof avec qui on aime bien discuter, faire des sorties en groupe. Ce matin, elle n'a pas sa tête habituelle. Trop de rouge sur les lèvres, trop de nervosité dans la voix. Son cours sur la «psychologie différentielle» ne passe pas. Et sa voix est un peu trop aiguë.
Il est presque onze heures du matin. Le pâle soleil de printemps éclaire les bancs de l'amphithéâtre ; Louise s'applique dans une explication des «performances individuelles comparées», base de son cours, lorsque la porte de l'amphi s'ouvre avec autorité. Le recteur fait une entrée rapide, sous les regards surpris des élèves. II s'approche de Louise, monte sur la petite estrade et s'adresse aux étudiants comme à elle :
«Vous me pardonnerez de déranger votre cours, mais j'ai une question importante : Charlotte B. est-elle parmi vous ?»
Un murmure négatif lui répond. Et il enchaîne aussitôt
«Je m'en doutais, malheureusement.
Mesdemoiselles, messieurs, j'ai autorisé un inspecteur de police à vous poser toutes les questions qu'il souhaite à propos de Charlotte. Il se trouve qu'elle a disparu depuis vingt-quatre heures. Ses parents ont averti la police, car elle n'a que dix-sept ans. Rien ne vous oblige à répondre aux questions qui vous seront posées, mais je tiens à vous rappeler que cette jeune fille est mineure. Si quelqu'un parmi vous la connaît plus particulièrement et a des informations à donner aux parents et à la police, je le prie de se faire connaître.»
Les regards se tournent immédiatement vers le grand garçon à l'écharpe, qui se lève d'ailleurs d'un bond.
«Moi, monsieur, je la connais ! Je ne l'ai pas vue depuis avant-hier en fin d'après-midi. D'ailleurs, je suis allé chez elle, hier encore.
— Ah ! C'est vous ? Justement l'inspecteur souhaiterait vous parler. Quelqu'un d'autre a-t-il vu cette jeune fille depuis vingt-quatre heures ?
Un murmure négatif répond à la question.
Le recteur se tourne alors vers Louise et lui parle plus bas.
«Je crains que nous ayons une sale histoire sur les bras. Vous connaissez bien cette fille ?
— Pas plus que les autres. Elle est arrivée en cours d'année.
— Ce garçon, Bertrand, est son petit ami, c'est ça ?
— C'est possible. Ils étaient souvent ensemble, en tout cas, vous savez, je ne surveille pas particulièrement leur vie privée, elle change souvent en cours d'année. (A suivre...)


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