Des ressortissants algériens et étrangers, fuyant la dégradation de la situation sécuritaire en Libye, continuent d'affluer au poste frontalier de Debdeb, dans la wilaya d'Illizi, où des «centaines de personnes» ont été accueillies hier et avant-hier. Durant ces deux jours, il a été ainsi enregistré au niveau de ce poste frontalier l'entrée de 150 Algériens, 340 Egyptiens, 14 Allemands, 63 Français, 32 Mauritaniens, 62 Libyens et 05 Britanniques. Toutes ces personnes ont été accueillies par les instances chargées de l'opération de rapatriement, en présence de représentants diplomatiques, avant leur prise en charge médicale et leur transfert vers les lieux d'hébergement de Debdeb et de In Amenas. Des dispositions similaires existent également aux postes frontaliers de Tinalkoum et de Tarat. Plus de 350 Algériens, 600 Egyptiens et plus d'une centaine de ressortissants d'autres nationalités, ont été accueillis dans de bonnes conditions, depuis la mise en place, mercredi dernier, de ce dispositif au niveau des postes frontaliers de Debdeb, Tinalkoum et Tarat. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Dahou Ould Kablia avait déclaré, mercredi, à France 24, que l'Algérie avait ouvert ses frontières terrestres aux étrangers dans l'impossibilité de quitter la Libye par voie aérienne pour rejoindre leur pays d'origine.