Phil Collins Fin de carrière Les plus jeunes d'entre nous n'ont peut-être pas entendu ses chansons. Phil Collins a pourtant marqué le monde de la musique. En solo ou avec son groupe Genesis, il a déchaîné les foules. Nombreux sont les musiciens qui l'ont critiqué et traité de ringard. Encore aujourd'hui. Il n'empêche que le monsieur a vendu plus de 100 000 millions d'albums dans le monde (le seul avec Michael Jackson et Paul McCartney) et a remporté pas moins de sept Grammy Awards. Ses détracteurs ne pourront sans doute jamais afficher un tel palmarès. Phil Collins arrête cependant la musique à cause des critiques, mais surtout à cause de graves problèmes de dos (une dislocation vertébrale, plus exactement) et d'une perte de l'ouïe. C'est donc en étant persuadé qu'il ne manquera à personne que l'illustre Phil Collins met fin à sa carrière musicale. Lady Gaga Berk ! Lady Gaga est peut-être la reine de la provocation, mais elle a tout de même ses limites. La chanteuse a récemment découvert qu'un glacier londonien vendait de la glace à base de lait maternel humain et que ladite glace s'appelait Baby Gaga. La star n'a pu réprimer un haut le cœur en apprenant cela. Elle a clairement cru vomir. De la glace au lait maternel humain ! Quelle horreur ! Gaga n'a pas supporté que le glacier se serve de son nom pour promouvoir son infâme produit et lui a immédiatement mis ses avocats entre les pattes. Les avocats ont donc envoyé des courriers menaçants, accusant le gérant, Matt O'Connor, de profiter de la notoriété de Lady Gaga pour promouvoir un produit qui est «délibérément provocateur et qui surtout, dégoûte la plupart des gens.» Les avocats ont ajouté : «La référence à Lady Gaga est claire. (...) Associer la marque Lady Gaga à ce produit qui pourrait être dangereux (il pourrait tout à fait porter le virus de l'Hépatite B) est hautement préjudiciable». Qu'importe. Le glacier, lui, a l'air de prendre ça à la légère. Il ira devant les tribunaux, s'il le faut. Il est confiant et pense même pouvoir gagner l'éventuel procès. Avec une Lady Gaga remontée à bloc en face, rien n'est moins sûr... Usher Il fait la promotion de son single Usher vient de dévoiler sur les chaînes musicales et sur Internet le clip qui servira à défendre son single More... L'essentiel de la vidéo correspond à des images de la tournée qu'il effectue actuellement. Il s'agit cependant d'une version remixée du single, figurant initialement sur l'album Raymond v. Raymond, sixième opus du chanteur-producteur, sorti au printemps 2010. C'est au talentueux RedOne (producteur de tubes pour Lady Gaga, Mylène Farmer, Jennifer Lopez...) que l'on doit ce brillant remix. Le single fait, malgré tout, une entrée timide dans les charts : aux Etats-Unis, il est entré à la 15e place du Billboard Hot 100, et ne parvient pas à décoller de la 23e position en Angleterre. Heureusement, Usher peut compter sur ses fans qui font de son OMG Tour une véritable réussite. Après l'Europe, il s'envolera ensuite pour l'Asie pour deux shows exceptionnels à Dubaï et à Shanghai. Dès le 15 mars, direction l'Australie, avant d'entamer la seconde moitié de sa tournée nord-américaine dès le 27 avril. Miley Cyrus «Désolée, je ne suis pas parfaite» Elle a beau avoir le sourire Ultra Brite, les cheveux ultra bright, le sourire à quinze mille dollars, être aussi à l'aise à la télé qu'une chroniqueuse quinquagénaire, Miley Cyrus n'en est pas moins un être humain. Un être humain avec ses défauts, ses doutes, ses névroses. Elle en a marre qu'on la croit aussi lisse et sage qu'une image. C'est faux. Miley Cyrus est une dingue, attention. Une vraie rebelle qui vit trop en marge du système ! Yeah baby, come on ! Elle ne cesse de le prouver à travers ses frasques, même que son papa commence à s'inquiéter pour elle. Sauf que c'est justement ça le problème de Miley. On s'inquiète trop pour elle. Au moindre geste un peu original ou inhabituel, le monde entier s'indigne et la condamne comme si elle avait braqué une banque. Mince ! Miley voudrait bien pouvoir se rebeller tranquille. Pour ça, elle s'est dit qu'elle devait rassurer les gens. En leur expliquant que dans toute Miley Cyrus il y a une friponne qui se cache mais que ce n'est absolument pas grave comparé aux autres dingues qui font tout un tas de saletés par-ci, par-là. Histoire de rendre l'explication plus sympa, et surtout de faire passer le message plus doucement, Miley Cyrus a mis tout ça en chanson. Elle voudrait qu'on comprenne que sa vie c'est pas du Disney et que ça serait chouette qu'on lui fiche la paix. C'est compris ? George Michael «Je méritais la prison» L'ancien chanteur du groupe Wham ! a été incarcéré pendant huit semaines en septembre 2010 pour possession de cannabis et conduite sous l'emprise de la drogue. George Michael s'est donc vu retirer son permis de conduire pendant deux ans après son arrestation en 2007. Il vient maintenant de parler de son temps passé en prison, avouant mériter ce qui lui arrive. Il a confié : «C'est honteux ce que j'ai fait et refait. Donc il était normal que je paye le prix. Je suis allé en prison et j'ai payé pour ce que j'ai fait. J'ai payé le prix fort. Je sais que les gens pensent que c'était donc une expérience vraiment horrible. Mais pour tout vous dire, c'est plus facile d'accepter une punition lorsque vous savez que vous la méritez, et c'était mon cas. Ce n'était pas un week-end de plaisir, soyons clairs. Mais je n'ai eu aucune pitié sur moi-même. Je me suis dit : ‘'Oh Mon Dieu, cet endroit est absolument dégoûtant parce que c'est la prison de Pentonville.'' Je me suis juste dit, d'entrer tête baissée.» George Michael a considéré sa sortie de prison comme un nouveau départ, surtout lorsqu'on lui a demandé de signer une guitare et d'y écrire la date «Le mec m'a dit c'est le 10 du 10 de 2010. Et je me suis dit : ‘'Ca correspond tellement bien !'' C'était comme une horloge qui marquait la fin de quelque chose.» Justin Bieber Ses chaussures vendues aux enchères Le chanteur a fait don de Nike violettes à la Stratford Northwestern Secondary School à Ontario au Canada, où il a été écolier avant de devenir célèbre. La chaussure droite a été mise en ligne et les enchères s'élèvent déjà à 650 dollars (environ 475 euros). L'autre chaussure sera mise en vente un peu plus tard. L'argent récolté grâce à la vente de ses chaussures usagées, sera utilisé pour construire un studio de communication dans l'école. Ces chaussures devraient rapporter beaucoup d'argent. Il y a quelques jours une mèche de cheveux du chanteur a permis de récolter 40 668 dollars (environ 30 000 euros), et un costume qu'il a porté dans une publicité, a permis de récolter 5 800 dollars (environ 4 230 euros). Ayo «La musique comme un baume» Pour l'attachante Ayo, la musique est un «baume» que la jeune femme, d'origine nigériane et allemande, applique avec Billie-Eve, un troisième album baigné par l'euphorie de la maternité et de douloureux souvenirs livrés dans des textes à fleur de peau. «La douleur, la peur sont des choses que j'ai craint de garder en moi, car ils me minent», explique Ayo, âgée de 30 ans, qui évoque dans ses chansons la dépression ou l'addiction à l'héroïne de sa mère. «Pour moi, la musique est un baume. Et s'il est tellement puissant qu'il peut me soigner, il peut peut-être aussi soigner d'autres personnes.» Dans ce disque qui manque parfois de relief, Ayo s'éloigne de la folk-soul de ses débuts. L'interprète de Down on my knees s'est essayée au reggae, au rock, s'amusant avec la guitare électrique qu'elle considère «comme un jouet». «Avec ce disque, c'est comme si j'avais donné naissance à la femme que je suis aujourd'hui. Je vis davantage, je suis plus dans le moment présent», confie-t-elle. Ayo consacre deux chansons, I'm gonna dance et I can't, aux femmes, à leurs envies, leurs contraintes. D'une sensibilité à fleur de peau, la jeune femme a également écrit une chanson sur le drame des migrants africains qui tentent de rallier l'Europe en bateau. Sa double nationalité lui permet d'appréhender cette tragédie à la fois du point du vue des Européens et des Africains. Sur le titre How many people ?, la chanteuse qui s'est engagée auprès de l'Unicef, évoque le fossé entre les bonnes intentions et l'action.