Cinéma n La onzième édition se déroulera du 19 au 23 mars dans la charmante ville balnéaire d'Azeffoun. Un choix dicté par l'apport des enfants de la région au monde de l'art et du cinéma en particulier, a précisé Assad El-Hachimi, commissaire du festival, dans une conférence de presse animée, hier, à la Maison de la culture. D'ailleurs, un hymne à Azeffoun sera chanté par tous les artistes de la localité lors de la cérémonie d'ouverture qui sera marquée par la projection en avant-première et hors compétition du film ‘Tahar Djaout, un poète peut-il mourir' de Abderezak Larbi Cherif (scénario et réalisation). Les films en compétition pour le prix de l'Olivier d'or sont au nombre de 11 dont 5 courts métrages parmi lesquels ‘Rapt' de Sofiane Bellali qui traite du phénomène des enlèvements, et 6 documentaires dont ‘Ahmed Oulkadi, un roi kabyle' de Hacène Iftène, ‘La troisième vue de Kateb Yacine' de Brahim Hadj Slimane et ‘L'Oiseau bleu, l'histoire secrète d'une guerre' de Rezika Mokrani. Il est à noter que pour sa cette onzième édition aucun long métrage n'est en compétition selon le conférencier, le comité de sélection n'a pas eu de proposition de long métrage de qualité. Aucun n'a été donc retenu. Pour la section panorama il y aura s trois longs métrages ‘Ger layas d usirem' de Khider Hacid, ‘Ugur ifran' de Hakim Naak et ‘Tassarut n toudert' de Younes Zidani. Au volet courts métrages, 5 films et 8 documentaires sont en compétition. La carte blanche du festival sera consacrée cette année au cinéma corse (France) qui sera l'occasion, pour les amoureux du 7e art de découvrir plusieurs films de cette région de France très attachée à son identité culturelle, tels que ‘L'Ame de la Corse', ‘l'île enchantée' et ‘Romanetti ou le roi du maquis'. Outre la projection de films il est également programmé un symposium sur la critique cinématographique et télévisuelle et des conférences débats. Trois ciné bus ont été mis à la disposition du festival pour sillonner les villages d'Azeffoun et les localités de Draâ ben Khedda et de Tigzirt. Cette onzième édition comporte quelques nouveautés dont la mise en place d'une résidence d'écriture. Sur 49 scénarios reçus des 48 wilayas, 5 seront sélectionnés et leurs auteurs pris en charge durant un mois à Azeffoun. Selon Assad El-Hachimi, cette initiative est une contribution à la prise en charge du problème de la production. Les 5 lauréats de la résidence d'écriture produiront des scénarios qui serviront à des films. L'autre nouveauté est le marché du festival qui proposera à la vente des films amazighs. Il est à noter que la cérémonie d'ouverture se déroulera à la salle omnisports d'Azeffoun qui a été spécialement équipée pour l'occasion. Des projections auront également lieu à la salle des fêtes de la même ville. Le public qui ne pourra pas se déplacer à Azeffoun, aura la possibilité de découvrir à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri, les films hors compétition.