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Vendre ses terres pour devenir «citadin» !
Publié dans Info Soir le 22 - 03 - 2011

Tendance n Il est très courant de voir des personnes vendre leurs terres en Kabylie, ces dernières années, sans que cela suscite de réaction hostile dans la communauté à leur égard.
Des propriétés en Kabylie sont cédées à des prix dérisoires qui pour un véhicule, qui pour acquérir des meubles de luxe, qui pour faire un voyage ! Pour les jeunes d'aujourd'hui, une petite terre agricole ne sert plus à rien. Alors, mieux vaut, pensent-ils, la vendre et «profiter de la vie».
Voilà les idées, nouvelles, qui ne cessent de s'ancrer dans une région qui a su, pendant de longues années, préserver sa spécificité agricole. Même si les terres ne sont pas tout à faire arables, les anciens Kabyles faisaient des efforts colossaux et arrivaient à garantir une autosuffisance alimentaire. Le labeur était dur, mais grâce à une volonté d'acier, ils s'affranchissaient de toutes les difficultés.
Même les plus démunis n'osaient pas vendre leurs terres. «La terre était sacrée. Celui qui la vendait était mal vu dans tout le village. Nous étions très pauvres, certes, mais rares ceux qui vendaient. Et quand, par malheur, ils le faisaient, ils regrettaient aussitôt leur geste, cherchant à racheter à tout prix leur bien, même plus cher», témoigne dda Mohand, septuagénaire. Le pauvre homme était, à cette époque-là, celui qui ne possédait pas de terre, cette source de vie.
Combien de terres sont abandonnées aujourd'hui ? Combien de jeunes gens cherchent à «se débarrasser» des terres héritées de leurs parents même à des sommes modiques ? Combien de jeunes sont prêts à labourer leurs terres ou même à laisser des personnes nécessiteuses y travailler pour en bénéficier ?
Et la liste des interrogations qui taraudent les esprits est encore très longue. Une seule réponse semble satisfaire toutes ces questions : les temps ont changé, les tendances aussi.
Une grande partie des jeunes préfèrent aller vivre dans des villes où ils auront toutes les commodités d'une vie urbaine. En ville, l'accès aux différents services est facile, le déplacement aussi, les moyens de vie y sont plus disponibles et plus confortables qu'à la campagne.
Certains vendent la totalité de leurs terres pour pouvoir acheter un appartement dans une cité. D'autres, travaillant dans d'autres wilayas, sont épuisés par les déplacements et cherchent plutôt à se stabiliser. Une raison pour eux de céder ce qu'ils possèdent au village ! L'absence de grands projets de développement économique en Kabylie a, en effet, beaucoup pénalisé les jeunes qui se trouvent contraints de «changer d'air» en quête d'un poste de travail. De loin, on peut estimer que l'abandon de leurs terres est incontournable pour ces jeunes, car l'avenir professionnel revêt plus d'importance que toute autre considération. Mais la vente des terres ne change rien dans la plupart des cas, sachant que les prix ne sont pas assez importants en raison de la nature montagneuse et rocailleuse de la majorité de ces terres. Il y a, évidemment, ceux qui gardent la maison de leurs parents où ils passent leurs vacances, sans se soucier des oliviers, figuiers et autres jardins.


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