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Théâtre / «Choukhous oua ahdath»
Quand la parole est souveraine
Publié dans Info Soir le 26 - 03 - 2011

Scène n La pièce «Choukhous oua ahdath» a été présenté, jeudi, au Théâtre national.
Ecrite et mise en scène par l'Irakien Kacem Mahmoud, la pièce, produite par le Théâtre national, fait remonter le public dans le temps. Les événements se déroulent à Bagdad, au temps des califes.
C'est l'histoire d'un poète et penseur irakien Abu Hayan Tawhidi qui refuse de se laisser corrompre par l'argent, d'être à la solde du pouvoir en place. Il refuse de cautionner par son savoir, tout comme par l'art de composer le vers, de louer le roi. Ce dernier gouverne ses sujets d'une main de fer et les assujettit à des lois et taxes, jusqu'à l'asphyxie.
La pièce, qui est une grosse production, puisqu'elle met en scène une cinquantaine de comédiens et comédiennes, traite des rapports entre l'intellectuel et le pouvoir, des relations souvent tendues, car l'intellectuel remet en question le pouvoir en place.
Si d'un côté la pièce développe un discours politique, elle s'emploie, d'un autre côté, à dire et à illustrer, à travers aussi bien la scénographie et que les costumes, le patrimoine culturel arabo-musulman, notamment la langue arabe. Tout est dans le mot. Ici, le verbe prend une place fondamentale, essentielle au déploiement de la pièce. On le perçoit à travers la calligraphie visible dans le décor comme sur les costumes de certains personnages. Il apparaît splendide et aérien dans l'art de l'écriture. La pièce qui se veut d'époque est en arabe classique ce qui confère plus d'intensité au verbe, plus de caractère et de profondeur. Plus de volume et de relief. Tout est dans le dit, l'interprétation des comédiens et comédiennes qui se révèle à forte résonance scénique.
Le jeu se présente comme l'expression finale et souveraine du mot. C'est sa teneur poétique qui est révélée, dite à travers le jeu. Un jeu par lequel ces derniers se sont bien distingués suivant le rôle interprété. Tous ont su développer leur sixième sens, faisant naître l'émotion, essentielle – et spécifique – à l'expression scénique et la faire partager avec le public.
La mise en scène s'est avérée effectivement efficace tant le langage était franc et direct. Ce même langage a su cristalliser toute la dramaturgie du texte. Le jeu, rehaussé par la lumière, est effectivement authentique. Il évolue naturellement dans une scénographique qui paraît résumer son authenticité. Elle est originale. Ce n'est pas un décor classique, mais elle se présente comme une expression novatrice du patrimoine. C'est contemporain ; et dans cette contemporanéité voulue, on peut déceler toute la richesse du patrimoine arabo-musulman.


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