Le coup d'envoi du 17e Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan (Maroc) a été donné, hier, samedi. Ce festival auquel participent 14 pays et durant lequel seront projetés quelque 50 films, est présidé cette année par le réalisateur franco-russe Igor Minaiev. Dans la catégorie longs métrages, le cinéma algérien sera présent avec Essaha (La place, 2010), comédie musicale de Dahmane Ouzid. Le 7e art algérien sera également présent avec deux œuvres dans la catégorie courts métrages avec Garagouz du jeune réalisateur, Abdenour Zahzah, et Khouya de Yanis Koussim. Le cinéma algérien sera présent, comme chaque année, avec le défunt Azzedine Meddour, réalisateur notamment de Adrar N'Baya (La montagne de Baya, 1997) dont un prix du Festival porte le nom. Les organisateurs de ce festival annuel avaient institué, depuis son décès en 2000, le Prix Azzedine-Meddour pour rendre hommage à «un grand ami du festival» qui avait obtenu le «Prix de la première œuvre de fiction» (1999) dans la catégorie longs métrages et à un metteur en scène qui a réussi à «produire un grand film en langue amazighe». Par ailleurs, Mohamed Bensalem, réalisateur, critique et écrivain algérien, devrait intervenir au colloque «Film documentaire : problématiques, thèmes et défis», pour donner son point de vue sur l'expérience algérienne dans le cinéma documentaire. 11 longs métrages, 17 courts métrages et 12 documentaires réalisés entre 2010 et 2011, représentant la diversité, la richesse culturelle et cinématographique de la Méditerranée, sont en lice pour se partager les différents prix en compétition officielle lors de cette édition à laquelle seront conviés quelque 200 invités dont 120 étrangers. La 17e édition de cette manifestation culturelle sera marquée par l'hommage qui sera rendu aux réalisateurs Claude Chabrol (France), Daoud Abdelsayad (Egypte), Abdelkader Lagtaâ (Maroc) et à la réalisatrice Chus Gutierrez (Espagne).