Les Etats-Unis ont connu en l'espace de trois jours trois atterrissages d'urgence d'avions Boeing dont l'atmosphère en cabine n'était plus respirable sans masque à oxygène, le dernier en date étant celui d'hier, dimanche, à New York d'un avion d'American Airlines. Un Boeing 757 qui reliait Boston (Massachussets, Nord-Est) à l'île de Saint-Thomas, dans les îles Vierges américaines, a dû se poser à l'aéroport JFK de New York à la mi-journée, a indiqué un porte-parole de l'autorité de l'aviation civile (FAA). «L'équipage a fait état d'une perte de pression dans la cabine», a-t-il expliqué, ajoutant que la raison n'était pas connue. Aucun passager ou membre de l'équipage n'a été blessé. Vendredi après-midi, un autre incident plus spectaculaire avait touché un Boeing 737 de la compagnie Southwest Airlines, dont une partie du toit avait été arrachée peu après son décollage de Phoenix (Arizona, Sud-Ouest). L'avion, qui se dirigeait vers Sacramento (Californie, Ouest) s'était posé sur une base aérienne à Yuma (Arizona). Un membre de l'équipage et un passager avaient été légèrement blessés. L'incident a poussé Southwest à inspecter 79 Boeing 737. Dimanche, la compagnie a indiqué qu'elle avait trouvé des "petites fissures sous la surface" sur deux avions. Vendredi matin, un autre avion d'American Airlines, un Boeing 737 reliant Washington à Chicago, s'était posé en urgence sur l'aéroport de Dayton (Ohio, Nord) après l'évanouissement de quatre passagers, tandis que de nombreux autres se sentaient malades. L'origine du problème n'a pas été communiquée.