La face sombre de Bill Gates, qui aurait notamment comploté pour réduire les parts de son cofondateur dans Microsoft, est révélée dans l'autobiographie de son ex-associé Paul Allen, à paraître mardi. Un extrait paru dans le mensuel ‘Vanity Fair' raconte comment en 1982, alors que M. Allen souffrait d'un cancer, Bill Gates aurait tenté de «l'arnaquer». Les deux hommes avaient fondé «Micro-Soft» sept ans plus tôt. M. Allen indique qu'il avait toujours compté qu'ils se partageraient la société à 50/50. «Mais Bill avait une autre idée», se réservant 60% parce qu'il aurait accompli une plus grande partie du travail de programmation. Peu après, alors que le programme a été cédé sous licence au groupe NCR moyennant 175 000 dollars, M. Gates revendique 64%. «J'aurais pu marchander (...) mais je n'étais pas motivé», raconte M. Allen. En 1980, les deux hommes engagent un ancien compagnon d'université de Bill Gates à Harvard, l'actuel directeur général Steve Ballmer, pour les aider à gérer le groupe. En 1982, M. Allen surprend une conversation entre MM. Gates et Ballmer : les deux hommes discutent «de la façon dont ils pourraient diluer mes parts dans Microsoft en s'accordant des options, à eux-mêmes et à d'autres actionnaires».