La Banque interaméricaine de développement (BID), le club de football espagnol FC Barcelone, la puissante association américaine de basket-ball (NBA) et le géant publicitaire britannique WPP se sont unis hier, vendredi, sous l'égide de l'ex-star du football Ronaldo, pour la construction de complexes sportifs dans des favelas. Sous la devise : «Le sport comme héritage pour la transformation sociale», ils ont signé un protocole avec la mairie de Rio destiné à lever des fonds pour ces projets. Dix-huit centres sportifs, intitulés «Villages olympiques», doivent être créés dans des favelas, les quartiers les plus pauvres de la ville. Ambassadeur de bonne volonté de l'ONU depuis 2000, Ronaldo a rappelé «l'importance du sport» dans sa vie. «Créer des installations sportives dans les favelas, c'est une grande initiative», a-t-il souligné. Il a rappelé comment, «venant d'un quartier pauvre», il avait «échappé au trafic de drogue et à la violence grâce au football». Le Brésil — qui accueillera le Mondial de football 2014 et les jeux Olympiques 2016 à Rio — «vit un bon moment économique et nous devons en profiter pour faire du Brésil une grande puissance en investissant dans les jeunes. On voit naître des talents tous les jours», a dit Ronaldo.