Remise n Des réductions sont accordées aux souscriptions collectives, allant de 5% sur la prime nette pour les groupes de 50 à 100 personnes, jusqu'à 15% pour les groupes de plus de 1 000 personnes. Cette formule de rapatriement des dépouilles d'Algériens décédés à l'étranger sans conditionnalité d'âge et à prix unique a été présentée, jeudi, à Paris par le président-directeur général de la Société algérienne des assurances (SAA), Amara Latrous. Cette formule a été rendue possible grâce à une autorisation accordée par le gouvernement algérien à la SAA d'ouvrir des comptes bancaires à l'étranger, destinés exclusivement à cette opération. La souscription à cette nouvelle assurance se fait à travers le paiement annuel d'une prime d'assurance, estimée à 25 euros, soit l'équivalent de 2500 DA pour chaque personne. Actuellement, le coût du transfert d'une dépouille de la France vers l'Algérie avoisine les 3 000 euros, dont un billet d'avion aller-retour pour l'accompagnateur, un proche du défunt ou une personne dûment mandatée. «C'est un prix forfaitaire et une assurance compétitive qui s'adresse à toutes les catégories d'âge», avait estimé le directeur général adjoint de la compagnie, Mustapha Douakh, tout en précisant que le contrat d'assurance sera envoyé à l'assuré à partir d'Alger. Une fois la prime versée dans le compte bancaire de la SAA, le souscripteur peut aller sur le site web de cette compagnie : saa.dz, pour remplir un formulaire de souscription, donner des indications sur le paiement et demander d'avoir le contrat d'assurance à son adresse. Les présidents des associations d'immigrés algériens en France ont insisté sur la formule «Tarif familial» car, selon eux, la souscription de 25 euros par personne risque «d'affecter leur budget», tandis que d'autres ont suggéré que la formule proposée s'étende aux conjoints de nationalité autre qu'algérienne. Prenant acte de ces «interpellations», le P-dg de la SAA a affirmé que la prime de souscription n'est qu'à titre «indicatif et pourrait évoluer à la baisse dans le cas où la formule s'avérerait rentable». M. Douakh a, lui aussi, affirmé que la formule familiale serait «envisageable, mais pas avant une évaluation exhaustive de l'opération». Quant à l'extension de la formule rapatriement aux conjoints de nationalité autre qu'algérienne, il a assuré qu'il s'en réfèrera à la tutelle (ministère des Finances), pour «étudier une telle éventualité». Pour cette opération, la SAA a opté pour une formule triangulaire incluant la Macif en tant que réassureur et l'Inter Mutuelle Assistance (IMA-OIE), un assisteur dont la prestation couvrira l'organisation et la prise en charge du transfert de corps de l'assuré vers le lieu d'inhumation en Algérie et la mise à la disposition d'un proche parent, d'un billet d'avion aller-retour pour accompagner le corps.