Résumé de la 1re partie n Toufik et Lyes, deux collégiens apparentés, se disputent une cousine, Dalila, dont ils sont tous les deux épris. Lyes est contraint, par le surveillant, de s'éloigner. Toufik est soulagé : il est beaucoup plus frêle que son adversaire qui, lui, est tout en muscles. La cloche sonne, les élèves doivent rejoindre leur classe. Dalila chuchote à Toufik. — Vous alliez vous battre ? — C'est lui qui m'a provoqué ? Elle sait bien pourquoi ses deux cousins se disputent. — Mais pour quelle raison ? Toufik hausse les épaules. — pour rien ! Dalila insiste. — allez, parle ! Toufik la regarde. — tu ne le devines pas ? — non ! — c'est pour toi ! La jeune fille fait semblant de s'étonner. — moi ? — Oui, toi ! — Et pourquoi donc ? — il m'a vu te parler ! La jeune fille fait semblant de s'insurger : — il n'est pas mon protecteur ! Puis, elle ajoute, doucement : — Fais attention à toi, Lyes est violent ! — Ne crains rien, je saurai me défendre ! Il lui sourit et rejoint sa place. Même s'il est frêle, il saura se défendre. En tout cas, il ne laissera pas ce garçon lui prendre sa «copine» ; une copine qu'il compte bien épouser plus tard ! Lyes, lui, dans sa classe est furieux : ce gringalet ne va pas lui souffler à sa barbe sa cousine ! s'il l'approche encore, il lui donnera une leçon qu'il se rappellera toute sa vie ! Si Dalila est si convoitée, c'est parce que c'est une jolie fille, c'est même la plus jolie du collège et beaucoup de garçons voudraient la courtiser. Mais elle, elle semble avoir jeté son dévolu sur Toufik qui, lui, est le garçon le plus intelligent du collège. Plus d'une fille voudrait le fréquenter mais lui aussi a choisi Dalila. Lyes ne reviendra pas à la charge, il faut dire aussi que Toufik se montre discret. Il va éviter de parler à Dalila en présence de son «cousin germain». Mais ils vont se voir tous les jours, non seulement au collège mais aussi dans le petit bourg où ils vivent. Leurs maisons se font face, leurs parents sont liés : la mère de Toufik est réellement apparentée à la mère de Dalila… Les deux femmes savent que leurs enfants sont proches l'un de l'autre et, en plaisantant, elles parlent même de les «fiancer». — ils sont beaux et intelligents tous les deux, ils feront un beau couple ! En revanche, les relations sont moins cordiales entre la mère de Lyes et celle de Dalila : ce sont de belles-sœurs et les relations – comme c'est de tradition entre belles-sœurs – sont tendues. (A suivre...)