Performance n Au moment où le président Hannachi criait à qui voulait l'entendre que son équipe ne voulait plus de cette coupe de la CAF, la JSK a réussi une belle performance hier à Dakar. Une belle performance au vu des conditions défavorables qui ont précédé le déplacement du club phare de la Kabylie. En effet, les Jaune et Vert ont réussi un véritable exploit en imposant le nul à la formation de l'ASC Jaraaf (1-1) chez elle. Un résultat qui permet aux Canaris de s'ouvrir les portes pour la qualification à la phase des poules de la coupe de la CAF. Hier les camarades de Douicher qui amoindris par l'absence de plusieurs éléments se sont très bien battus durant tout le match et ils auraient même pu aspirer à mieux vu le nombre d'occasions ratées. En effet, les Canaris, qui n'avaient que deux joueurs et deux gardiens comme remplaçants, ont pris une sérieuse option pour la qualification pour la phase des poules de cette compétition continentale. Lors de la première mi-temps, la JS Kabylie, qui ne croyait pas trop en ses chances a opté pour un round d'observation sans prendre l'initiative d'attaquer. Sans s'aventurer, les protégés de Rachid Belhout ont eu à intervenir à maintes reprises en défense pour arrêter les assauts du Jaraaf qui s'est créé trois occasions nettes de scorer lors de la première manche. Toutefois, les tentatives ont été vaines devant la vigilance du gardien Asselah et le bon placement de défenseurs kabyles menés par l'imperturbable Rial. Durant la première mi-temps les hommes de Belhout qui ont tout de même fait bonne impression se sont créé deux à trois bonnes occasions de trouver les filets adverses signées par Ziti et Yalaoui. Du côté des locaux on notera également deux opportunités durant ce premier half qui s'est soldé sur un score vierge. Elles ont été l'œuvre de N Doye et Sidibé. Au retour des vestiaires ce sont les Canaris qui prendront les opérations en main, en harcelant leur vis-à-vis d'entrée de jeu dans son camp. Une stratégie qui n'a pas tardé à payer puisque six minutes seulement après la reprise Yalaoui qui a hérité d'un centre de Younès, envoie le ballon mourir dans la cage adverse. Voulant à tout prix tuer le match les Kabyles se sont fait surprendre six minutes plus tard par les Sénégalais qui ont réussi à remettre les pendules à l'heure. Babacar Ndour a été l'auteur du but égalisateur. Au fil des minutes, le jeu devenait équilibré mais avec un avantage en faveur des locaux. En effet, ces derniers n'ont pas cessé de porter le danger, à chaque fois, éloigné par le gardien Asselah. Après cette égalisation les coéquipiers de Naïli se sont créé d'autres occasions par Remache, Lamhène et Younès mais sans parvenir pour autant à les concrétiser. Belhout : «Ce n'était pas évident» «C'est un bon résultat au vu du petit effectif déplacé à Dakar. On savait que le Jaraaf devait attaquer. Ils menaient leurs assauts, mais notre organisation était bien en place. Ils nous ont surpris à deux reprises, mais nous avons réussi à bien défendre. Nous avons eu deux occasions en première mi-temps, avant de profiter lors de la deuxième partie des contres et nous avons marqué. Mes joueurs pouvaient mieux faire, en profitant des espaces, malheureusement nous avons encaissé sur un corner. Nous pouvons revendiquer la victoire. Le Jaraaf est une équipe solide mais qui n'a pas l'expérience de la Coupe d'Afrique. Pour nous, nous avons limité les dégâts parce que l'effectif n'était pas complet.» Lamine Dieng : «Nous pourrons nous qualifier à Tizi Ouzou» «Nous avons manqué de sérénité pour mettre le ballon dans les buts. On a eu, à deux reprises ou trois, l'occasion de mettre le ballon au fond des filets. Nous avons eu aussi beaucoup de déchets techniques. Nous voyons le retour avec optimisme. Ce n'est pas encore fini, il y a une seconde manche. Il me semble que les ballons ne sont pas de qualité, mais notre problème, c'est que nous avons manqué d'efficacité. La fébrilité peut se justifier par la pression qui a poussé les joueurs à vouloir marquer rapidement. Avec beaucoup de sérénité, nous pourrons nous qualifier à Tizi Ouzou.»