Le ministre des Transports, Amar Tou, a affirmé récemment que son secteur envisageait de réaliser 40 kilomètres de métro et 40 km de tramway à Alger à l'horizon 2020. «Si nous maintenons le rythme actuel, nous pourrons réaliser à l'horizon 2020, 40 km de métro et 40 km de tramway», a indiqué le ministre qui répondait à une question orale d'un membre de l'Assemblée populaire nationale (APN), sur l'embouteillage qui caractérise la capitale, en raison de la forte activité portuaire et du nombre élevé de véhicules qui y circulent. Eu égard à son importance, à sa forte concentration démographique et à la nature de son tissu urbain, la capitale bénéficie de programmes spécifiques en matière de transport urbain, dont notamment le tramway et le métro, a souligné le ministre. Il a, aussi, souhaité que «les revenus des hydrocarbures atteignent un niveau à même de nous permettre de réaliser ces objectifs». Le premier tronçon du tramway d'Alger, reliant Bordj El-Kiffan au quartier des Bananiers à Mohammadia, dans la banlieue Est, a été mis en service le 8 mai dernier. Composé de 13 stations, le tronçon Bordj El-Kiffan/Cité Zerhouni-Mokhtar, long de 7,2 km en double voie, est doté de 12 rames, assez spacieuses pour transporter entre 10 000 et 15 000 personnes quotidiennement. La réception du deuxième tronçon du tramway d'Alger, reliant le quartier des Bananiers (Mohammadia) à la rue des Fusillés (Hussein-Dey) est prévue pour la fin de l'année. D'un coût global de 35 milliards de dinars, le tramway d'Alger comprend 38 stations allant de la rue des Fusillés jusqu'à Bordj El-Kiffan (banlieue Est d'Alger) sur une distance de 23,2 km.