Résumé de la 52e partie n La fille cadette du roi est éprise du jeune roi qu'elle a vu prendre un bain. Elle veut l'épouser et pousse ses sœurs à faire comprendre à leurs parents qu'elles veulent se marier... Le roi sourit à son tour. — Ah, je comprends maintenant ! — Oui, les sept oranges épluchées, ce sont elles ! Mais tu ne l'as pas compris. Alors, ta fille a utilisé un symbole plus fort, les pommes avec les couteaux. Les pommes les représentent et les couteaux représentent les époux… Enfin, les signes sont encore plus explicites, avec les bagues et les turbans ! Le roi s'émerveille devant l'ingéniosité de sa fille. — Pourquoi ne pas parler directement ? La reine sourit. — Elles ne voulaient pas, comme il sied à des filles bien élevées, de nous parler directement. Alors, elles ont choisi de nous informer indirectement. — Eh bien, nous allons faire venir tous les jeunes hommes du royaume et nous les ferons défiler devant nos filles, chacune pourra choisir son prétendant… Il réfléchit, puis ajoute. — Il ne suffit pas qu'elles me désignent un jeune homme, il doit pouvoir la mériter ! — Que comptes-tu faire ? demande la reine inquiète. — Je ferai subir, à chaque prétendant, une épreuve pour tester sa vaillance. Alors, va avertir tes filles de mes intentions ! La reine avertit ses filles que le roi a décidé de les marier. Les princesses jubilent. La cadette, elle, demande comment leurs mains seront accordées. — Votre père pense réunir tous les jeunes hommes du royaume et c'est à vous de choisir celui que vous voudrez épouser. La cadette demande encore : — Nous n'allons pas le montrer du doigt ? — Non. Vous serez sur une tribune et vous aurez chacune une pomme, vous la lancerez à celui que vous voudrez épouser ! Les princesses applaudissent. — Nous sommes d'accord ! La reine continue. — Une fois le prétendant choisi, votre père, le roi, lui confiera une épreuve ! Les filles s'étonnent. — Une épreuve ? Pour quoi faire ? — Votre père pense que ses gendres doivent se montrer à la hauteur. — Nous sommes d'accord, disent les princesses ! Mais la cadette, elle, est soucieuse. Sa mère le remarque. — Tu ne dis rien, toi ? Elle soupire. — Moi aussi, je suis d'accord. Or, si elle est soucieuse, c'est parce qu'elle se demande si Ali Boudouara sera du nombre des prétendants ? Maintenant, elle doute qu'on fasse appel à lui. (à suivre...)