Rendez-vous n Le premier Salon international de la formation continue et des compétences (Sifocc) a ouvert ses portes, hier, au palais de la culture Moufdi-Zakaria (Alger). Ce salon de 3 jours regroupant une quarantaine d'établissements et entreprises de formation, d'emploi et du secteur économique, a pour objectif de sensibiliser et d'informer le public, les travailleurs et les entreprises privées sur la stratégie mise en œuvre par le secteur de la formation et de l'enseignement professionnels et sur les opportunités existantes. Lors de sa visite effectuée au niveau des différents stands de ce salon, le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, El-Hadi Khaldi, a insisté sur deux points clés qui sont la compétitivité et la performance. Dans un message adressé à un responsable d'entreprise, le ministre s'est montré intransigeant : «Il est vrai que c'est un salon modeste, mais il a une dimension extraordinaire. Aujourd'hui, il vous est demandé d'être plus compétitifs et concurrentiels dans un futur très proche.» Dans le même contexte, le ministre a expliqué que ce modeste salon a pour but de démontrer les facilités mises à la disposition des entreprises privées relevant du secteur de la formation et de l'enseignement professionnels. «C'est un salon qui s'inscrit dans le prolongement de l'effort que l'Etat continue à faire pour garantir une évolution des compétences et surtout le développement des ressources humaines.» Le but majeur est également de créer un nouveau souffle dans le secteur avec le développement des entreprises et des établissements privés et, par conséquent, de l'emploi. Ce résultat est possible, selon le ministre qui affirme que les moyens financiers sont disponibles et la modernisation a imposé actuellement au secteur de la formation de nouvelles technologies. Dans un environnement ouvert et de plus en plus concurrentiel, la nécessité s'impose aussi de faire converger les politiques des ressources humaines avec les objectifs stratégiques de développement. Ainsi, la stratégie de développement et de modernisation des entreprises algériennes doit être sous-tendue par la volonté de moderniser le système de gestion et de management de leurs ressources humaines. Le cadre réglementaire adapté au nouveau contexte économique, notamment la loi 90-11 du 21 avril 1990, modifiée et complétée, consacre le droit du travailleur à la formation et l'obligation de l'entreprise à l'assurer. C'est dans ce sens que le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels a organisé 3 conférences afin de sensibiliser l'ensemble des travailleurs et des entreprises sur leurs droits et devoirs dans ce domaine. Il s'agit de la présentation du système de formation continue, du dispositif de son financement et du management de la performance par la formation continue. Ce salon représente également une réelle opportunité pour la présentation des offres en matière de formation continue et à distance. Samia Lounes