Annonce n L'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (Arpt) se chargera de délivrer des autorisations à des prestataires de services de certification électronique. La sécurisation des transactions électroniques et l'intégralité des données ne peuvent se faire sans la certification électronique. Ce projet important a été confié à l'Arpt pour sa concrétisation. C'est ce qu'a indiqué, hier, Mme Zohra Derdouri, présidente du conseil d'administration d'Algérie Poste en marge de la 2e édition du Séminaire international sur la certification électronique qui se poursuit aujourd'hui mercredi au Cercle de l'armée à Beni-Messous (Alger). D'après Mme Derdouri, le processus de l'installation de ce système est en cours de finalisation et son introduction ne tardera pas à se faire. «Les pouvoirs publics ont mis en place les moyens nécessaires à la réalisation de ce projet», affirme-t-elle, en rappelant que le processus de l'installation a commencé il y a quelques années déjà. Evoquant l'impact de tels projets sur la vie économique, la conférencière a expliqué que cela assurera la sécurité de l'information et la reconnaissance de l'utilisateur ou de celui qui va demander la transaction. «On aura la traçabilité de toutes les transactions», souligne-t-elle. Interrogée sur l'efficacité de ce système contre la cybercriminalité et autres escroqueries des «pirates», l'intervenante a répondu que l'usage doit se faire avec précaution pour éviter ce genre de risque. Cela dit, le risque zéro n'existe pas dans ce genre de transaction qui se font par Internet, mais le processus de la certification électronique, affirme-t-elle, permet l'instauration d'un climat de confiance en garantissant la confidentialité de l'information. Détaillant la procédure de la certification électronique, la présidente du conseil de l'administration d'Algérie Poste fera savoir qu'il y a deux types de clefs qui permettent la pénétration des données, à savoir la clé publique et la clef privée. «La clef publique est nécessaire pour la transaction et la clef privée sera une information qu'on doit garder avec précaution», ajoute-t-elle. Moussa Benhamadi, ministre des Postes et des Technologies de l'information et de la communication, a indiqué que le cadre juridique pour la certification électronique est en cours d'élaboration à l'instar de la loi sur la sécurité informatique qui est déjà finalisée. Quant à l'importance de ce projet pour l'économie nationale, le représentant du gouvernement a réaffirmé que ce système garantira la protection des transactions commerciales. A noter enfin que des présentations de haute qualité d'éminents experts venus des pays développés sont programmées durant les trois jours du séminaire.