Quatre policiers jordaniens soupçonnés d'être responsables d'attaques contre des journalistes, lors d'une manifestation vendredi à Amman, ont été arrêtés, hier, a annoncé la Sûreté générale (SG) dans un communiqué. «Le directeur de la SG, le général Hussein Majali, a formé un comité d'enquête sur les attaques contre des journalistes qui ne faisaient que remplir leur mission», a ajouté le communiqué. La Sûreté générale s'est engagée à «annoncer les résultats de l'enquête au cours des prochaines 72 heures et à déférer devant les tribunaux tous les coupables». Au moins 17 personnes, dont neuf journalistes et sept policiers, ont été blessées vendredi lorsque la police a tenté de séparer des manifestants appelant à des réformes et un groupe de loyalistes. Neuf journalistes locaux et de la presse internationale ont été roués de coups par la police. Certains ont souffert de fractures. Environ 400 personnes ont manifesté hier devant les bureaux du Premier ministre Maârouf Bakhit, condamnant les violences de vendredi et exigeant la démission du gouvernement.