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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
Hommes et femmes au destin prodigieux (104e partie)
Publié dans Info Soir le 24 - 07 - 2011

Résumé de la 103e partie n En 1909, Diego Rivera rencontre en Belgique une artiste russe, Angelina Beloff dont il s'éprend. Il la persuade de le suivre à Paris.
Diego et Angelina arrivent à Paris en novembre et vivent ensemble. Diego s'introduit aussitôt dans les milieux artistiques et littéraires parisiens et y fait la connaissance des peintres qui défrayaient la chronique de l'époque. Il y a Modigliani, le peintre italien sorte de héros de la Bohème, qui incarnait toutes les passions, jouant sur différents registres artistiques, du fauvisme au cubisme, en passant par l'impressionnisme. Il y a Picasso, qui après avoir peint en 1907 son fameux Demoiselles d'Avignon, a rompu avec toutes les traditions de la peinture européenne, a inauguré un nouveau style, le cubisme. Il y a Braque, avec sa théorie de la «peinture tactile», proche du spectateur, par opposition à la «peinture visuelle» qui s'éloigne vers un infini, fait d'illusions... Il y a aussi des écrivains, des poètes, tels Guillaume Apollinaire, qui devient son ami...
Paris te plaît-il ? lui demande Angelina.
— Je regrette de ne pas y être venu plutôt !
Subjugué, Diego se laisse prendre par ce tourbillon. Il va d'un peintre à un autre, il peint aussi beaucoup. Son adhésion à la Société des Artistes Indépendants lui permet d'exposer ses œuvres. On y trouve principalement des portraits cubistes et des paysages impressionnistes.
En 1910, il retourne à Mexico pour organiser une exposition, puis c'est de nouveau Paris, en 1912. Il y va y passer les années de guerre.
Il s'installe au 26 de la rue du Départ avec Angelina qu'il a épousée. Il devient l'ami de Modigliani qui va faire son portrait (Portrait de Diego Rivera, 1914, au Musée de Sao Paulo).
Après la guerre, il fréquente, à Montparnasse, le Cercle des cubistes dont il va se sentir très proche. On compare sa peinture à celle de Picasso, de Miro et surtout de Juan Gris qui, effectivement, l'inspirent. Les portraits qu'il réalise à cette époque, sont traités à la manière cubiste : simplification des êtres et des objets réduits à des formes géométriques (notamment des cubes) dans le but de les rendre proches physiquement. C'est l'Architecte (1913), Maternité (1916), Le Mathématicien (1918), etc.
Même en Europe, loin des remous de la Révolution, il pense au Mexique qu'il aime beaucoup et se sent solidaire du combat de ses hommes pour une vie meilleure. C'est sa fameuse toile, Paysage zapatiste...
Tout en peignant «cubiste», Diego réalise des toiles d'un style plus classique : c'est, par exemple, Portrait d'Adolfo Maugura, qu'il réalise, en 1913. En fait, le cubisme ne sera qu'une étape dans sa vie, l'expression d'une révolte contre «l'art bourgeois». Son inspiration, il va la trouver dans l'art de son pays, qui prend sa source dans les cultures précolombiennes du Mexique, celles des peuples maya et aztèque...
Comme deux autres grands peintres mexicains de son époque, Siqueiros et Orozco, il opte pour la peinture murale, la fresque, à même d'exprimer les aspirations du peuple et surtout d'être à sa portée, puisque constamment exposée sous ses yeux. De retour au Mexique, il va inaugurer une longue période de fresques, décorant, à la demande du gouvernement révolutionnaire, de nombreux établissements publics, comme l'amphithéâtre Bolivar de l'Université de Mexico et le Secrétariat de l'Education publique où vient le voir Frida Kahlo. (A suivre...)


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