Activité n Le Cnes entamera la phase de mise en œuvre de sa feuille de route dès ce lundi 5 septembre à partir de Tindouf. Ainsi, cette feuille de route vise à associer à cette concertation l'ensemble des acteurs clés du développement local, incluant les citoyens et/ou leurs représentants. Une série de rencontres ad hoc sera organisée, à cet effet, avec les divers groupes cibles identifiés aux plans local, régional et national, avec un débat au niveau de chaque wilaya. Ces rencontres seront suivies d'assises régionales (au nombre de 6) qui regrouperont les délégués issus des wilayas concernées, devant aboutir à la tenue d'assises nationales réunissant les délégués mandatés par chaque assise régionale. Ces assises devraient déboucher sur une «synthèse globale consacrée à la bonne gouvernance des collectivités locales, et dont l'essentiel des recommandations devra retenir l'attention du gouvernement, qui, ultimement, aura la responsabilité de la mise en œuvre effective sur le terrain». La jeunesse constitue l'axe nodal de la concertation nationale sur le développement local, avait expliqué le président du Cnes, Mohamed Esseghir Babes. L'implication de cette catégorie, qui représente près des trois quarts de la population, permet, à cet effet, de «capitaliser et de mobiliser un pôle de connaissances et de capacités créatrices au service du développement économique, social et humain du pays», avait-il encore souligné. Outre l'association des jeunes, la feuille de route de la concertation, déjà notifiée par le Premier ministre à l'ensemble des membres du gouvernement et des 48 walis, prévoit la contribution de tous les agents capables d'apporter des solutions à la problématique du développement local. Il s'agit, en particulier, des notables et représentants locaux de citoyens, des opérateurs économiques, notamment privés, ainsi que l'expertise nationale. Une commission ad hoc chargée des concertations sur le développement local à travers les différentes wilayas, avait été installée à l'effet d'élaborer une feuille de route pour permettre au Cnes, chargé d'animer ces concertations, de se lancer sur le terrain. La commission compte des représentants des secteurs concernés, des experts, des représentants de la société civile, des universitaires spécialisés dans le développement local, ainsi que des représentants des autorités locales, des élus et des représentants de la jeunesse.