La sprinteuse américaine Florence Griffith-Joyner, recordwoman du monde du 100 et du 200 mètres est passée de 10.90 à 10.49 entre l?été 1987 et les Olympiades de 1988 à Séoul, où elle décrocha trois médailles d?or (100 m, 200 m et 4x100 m). Flo-Jo avait une musculature et une morphologie extraordinaire. Sans lui trouver des traces de dopage, Florence a soulevé plusieurs interrogations quant aux performances réalisées aux J.O. La championne olympique du sprint n?est plus de ce monde, mais on ne sait rien sur les circonstances de sa mort. Plusieurs spécialistes ont spéculé sur le décès de la star allant jusqu?à évoquer le spectre du dopage. Et, de ce fait, plusieurs arguments ont été donnés sur ce cas telle «la transformation physique brutale qui n?était pas naturelle. En se virilisant, Griffith-Jo a perdu une partie de son immunité cardio-vasculaire». D?autres spécialistes de la médecine du sport et de la lutte antidopage estiment que «statistiquement, sa mort était prévisible. Le dopage des 25, 30 ans fait des morts de 40 ans», sachant que Flo-Jo est morte à l?âge de 38 ans. Reste que cette question n?est toujours pas résolue. Les résultats de l?autopsie après sa mort démontrent qu?elle s?est étouffée dans son sommeil pendant une crise d?épilepsie due à une anomalie cérébrale «angiome caverneux». Griffith Joyner a non seulement quitté ce monde, mais a laissé derrière elle une mort vraiment mystérieuse.