Dans une ambiance empreinte de joie et de piété, le premier groupe de hadjis a quitté, hier, vendredi, l'aéroport Houari-Boumediene en direction des Lieux Saints. Composé de 200 hadjis, ce groupe était accompagné par des membres de la Mission nationale du hadj qui comprend des médecins et des encadreurs, mais aussi des personnes en charge de l'hébergement et du transport pour assurer les prestations nécessaires aux pèlerins tout au long de leur voyage et de leur séjour aux Lieux Saints. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdallah Ghlamallah, qui était à l'aéroport pour saluer ce premier groupe de pèlerins à leur départ en compagnie de membres du gouvernement, a souligné que de nouvelles mesures ont été prises cette année, notamment en ce qui concerne le transport des hadjis dans les Lieux Saints. Il a, dans ce cadre, appelé les hadjis à «faire preuve de vigilance» lors de leurs déplacements pour éviter de perdre leur argent et à respecter les orientations des membres de la Mission qui veilleront à assurer leur bien-être tout au long de leur pèlerinage. Le ministre a également indiqué que l'accomplissement de ce rite qui durera 33 jours est épuisant pour les hadjis particulièrement pour les personnes âgées, appelant les pèlerins à éviter la bousculade notamment à Mina et Arafat. Par ailleurs, M. Ghlamallah a appelé les membres de la Mission à coordonner les efforts au service des pèlerins concernant l'hébergement, le transport, la prise en charge médicale et les orientations religieuses. S'agissant des nouvelles mesures, il a indiqué que les moyens de transport ont été dotés de nouveaux bus notamment à La Mecque. Outre les 10 vols supplémentaires, 140 vols à destination des Lieux Saints, dont 22 à partir d'Alger, ont été organisés à l'échelle nationale. Youcef Mechria, un imam à la mosquée d'El-Mohammadia a indiqué qu'il se rendait aux Lieux Saints de l'Islam dans le cadre de la mission nationale du Hadj, pour prodiguer conseils et orientations aux hadjis. Après avoir indiqué que sa mission s'avère «difficile», vu que la plupart des hadjis sont des personnes âgées, souvent atteintes de maladies chroniques, l'imam Mechria a, toutefois, souligné qu'il veillera à les orienter et à leur apprendre les rites du hadj.